Je vous rejoins sur le fait que le premier film
Highlander a assez mal vieilli, et qu'il présente pas mal de tics cinématographiques ou scénaristiques typiques des années 80 qui ne sont plus tolérables de nos jours... Mais comme Pochel, je trouve que si on pose son cerveau à côté de soi, il reste plutôt sympa à regarder (ce qui n'est hélas pas le cas des autres films de la franchise qui ont suivi
).
DragoMath a écrit:
Lambert joue comme une patate, la trame du scénario n'a aucun sens (pourquoi être immortel si c'est pour finir décapité par un autre immortel ??? Et que devient le 'dernier' ???? Est-ce que le cycle reprend au bout d'un moment ?), une étude psychologique sur vivre trop longtemps et voir mourir tout le monde eût été intéressante mais tant pis, ...!
« L'étude psychologique sur vivre trop longtemps et voir mourir tout le monde » est ébauchée avec notamment ce joli passage (l'un des rares vraiment jolis du film, d'ailleurs) où MacLeod voit vieillir son épouse, le tout sur le
Who wants to live forever de Queen. Mais je suis d'accord que c'est assez laconique.
La série TV a davantage développé ces aspects-là, notamment en mettant les pieds dans le plat et en soulevant les questions que tout le monde se pose : si l'immortel garde l'âge physique de sa première mort, existe-t-il des immortels enfants ? Que se passe-t-il si un immortel décide de se retirer du Jeu, pour ne plus avoir à combattre ? Si l'immortel gagnant d'un combat absorbe l'énergie et le savoir du vaincu, n'y a-t-il pas un risque d'y perdre sa propre identité à la longue ? Etc.
La série en elle-même est de facture correcte, avec des épisodes assez inégaux (et grand dieu, ils auraient vraiment eu besoin d'engager un historien comme consultant, parce que les reconstitutions sont souvent faites n'importe comment
), mais les épisodes qui traitent de l'immortalité et sa mythologie sont souvent parmi les meilleurs.
Quant au fait que l'immortalité soit entourée de mystères, je trouve ça mieux, personnellement ! Non seulement ça permet de garder le charme du machin, mais en plus ça accentue le côté dramatique : des personnes qui ne peuvent pas mourir pour une raison inconnue, et se battant entre elles (parfois malgré elles) en suivant des règles immémoriales dont elles-mêmes ne comprennent pas toujours l'origine ou l'intérêt...