Je suppose qu'en effet, il doit y avoir différents "degrés".
Et en soit, la "psychopathie" ne se définit pas qu'en terme d'absence d'empathie. Même si c'est le trait le plus marquant que l'on retient, ce n'est pas le seul... parce nombre de psychopathes, et c'est vrai que l'étude n'est pas orientée en ce sens, ne peuvent accéder justement à une position sociale dans la mesure où leur trouble se manifeste par un comportement antisocial, le refus de l'autorité, l'impulsivité, l'aggressivité, le mensonge etc...
Et, à l'inverse de la schizophrénie par exemple qui est une vraie maladie (et que l'on peut donc plus clairement définir, et "encadrer" de manière théorique), la psychopathie, comme la sociopathie, ou la perversion (les pervers narcissiques, par exemple), ne sont pas "malades" à proprement parler. Ils ne perdent pas le contact avec la réalité, au contraire même... du coup, il devient très difficile de définir vraiment ce qu'ils sont.
D'ailleurs, l'article est anglais, et je ne crois pas que les anglais utilisent le même tableaux des maladies psychiques qu'en France (je suis même sûre que non : les français utilisent un tableau particulier), du coup... pas sûr que le "psychopathes" tel que compris pour l'auteur de l'article soit exactement le même que celui que tu pourrais retrouver si tu fais une recherche sur des sites français...
Après, oui, il y a des personnes qui sont égocentriques sans pour autant être psychopathes.
De même, on peut causer beaucoup de mal à son entourage tout en ayant de grandes capacités d'empathie (par angoisse, peur, sensibilité par exemple...).
C'est pour cela que je ne crois pas l'efficacité, ni même à la légitimité, de toute forme de "dépistage" de toute forme de troubles ou de maladies mentales : il ne s'agit pas de grippes, il ne suffit pas de faire une prise de sang pour savoir de quoi l'on parle.