Alecto a écrit:
Mes grands-parents parlaient souvent occitan entre eux, et j'en connais quelques mots moi même,
Per eissemple ? Alecto a écrit:
j'aime les groupes qui reprennent cette langue, c'est tout de même celle de Bernard de Ventadour et d'autres troubadours, ces groupes perpétuent la tradition dans le modernisme en quelque sorte.
Oui, enfin, l'occitan languedocien moderne des GoulamasK est quand même assez différent de celui des troubadours du Moyen-Age...
L'occitan semble reprendre une nouvelle vigueur, certes relative mais indéniable, depuis quelques années.
Il est mis en valeur à la télévision locale (une émission d'une heure tout en occitan,
Viure al pais, est diffusée chaque dimanche matin sur France 3). Tout récemment, les annonces du métro toulousain sont devenues bilingues français/occitan, ce qui montre bien que les pouvoirs publics prennent la question de l'identité régionale au sérieux.
Cela dit, de l'opinion d'amis étudiant l'occitan à la faculté du Mirail, il y a encore beaucoup de progrès à faire dans l'enseignement et la valorisation de la langue. Si les
calendretas (écoles primaires bilingues) sont pleines, à un niveau d'étude supérieur post-bac, les classes sont pour ainsi dire presque vides...
Et pour ne pas faire complètement dans le hors-sujet, voici
Ten Million Slaves du bluesman Otis Taylor. On a pu entendre notamment le morceau dans la bande-son du film
Public Enemies.
Ce n'est pas du blues, ce n'est pas de la country, ce n'est pas du rock... mais c'est pêchu et il y a du banjo.