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MessagePublié: 11 Juillet 2019, 08:51 
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Des victimes d’attentat ou de viol réapprennent à vivre grâce à des animaux maltraités
REPORTAGE Depuis le mois de mars, six patients de l'Institut de victimologie, spécialisé dans le traitement du stress post-traumatique, ont intégré une thérapie expérimentale avec des animaux maltraités ou abandonnés

Caroline Politi Twitter
Publié le 11/07/19 à 07h05 — Mis à jour le 11/07/19 à 07h05

Des patients de l’institut de victimologie suivent un programme de thérapie avec des animaux du refuge Ava

L’objectif de la thérapie est d’aider les patients à recréer du lien grâce aux animaux.
En cinq mois de thérapie, les équipes ont observé des progrès spectaculaires chez les patients comme chez les animaux.
Les équipes, qui avaient bénéficié d’une bourse, cherchent à renouveler l’expérience.
Ce « shoot de douceur », cela faisait plusieurs jours que tous l’attendaient. C’est presque devenu un rituel. A peine arrivé dans le refuge pour animaux Ava, en plein cœur de la campagne normande, direction l’enclos des chiots. « On prend notre dose de câlins pour la semaine », sourit Isabelle*, entourée de trois petits labradors qui se battent pour monter sur ses genoux. A quelques mètres d’elle, Karim savoure. « Je devais travailler aujourd’hui, ça a été compliqué de me faire remplacer mais je n’aurais raté cette séance pour rien au monde ! Au pire, je me serais mis en arrêt maladie », confie le quinquagénaire au regard rieur et sourire franc. Tous deux ne sont pourtant ni soigneurs, ni même bénévoles.

Depuis le mois de mars, six patients de l’Institut de victimologie, spécialisé dans le traitement du stress post-traumatique, ont intégré un programme expérimental de thérapie. Un samedi tous les quinze jours environ, ces victimes d'attentat, de viol ou de maltraitance, passent la journée avec les chiens, chats et chevaux abandonnés ou maltraités dont le refuge à la charge. « Le stress post-traumatique pousse les victimes à multiplier les conduites d’évitement ou à développer une hypervigilance qui progressivement les isolent, aussi bien socialement qu’affectivement, précise Delphine Morali-Courivaud, directrice médicale de l’institut, à l’origine du programme. L’idée de cette thérapie, c’est de recréer du lien grâce aux animaux. » Quand l’humain est devenu anxiogène ou source de méfiance, l’animal apaise. « Pour certains patients, c’est une raison de vivre, insiste la psychiatre, j’en ai déjà eu qui m’ont affirmé ne pas vouloir se suicider tant que leur chien ou chat était vivant. »

Donnant-donnant
Mais contrairement aux « thérapies à médiation animale » classiques, les animaux du refuge ne sont pas formés pour aider. Certains chiens du programme sont même considérés comme particulièrement dangereux et seraient, dans d’autres établissements, euthanasiés pour des questions de comportements. « Il y a un côté miroir dans nos histoires, souligne Isabelle, tout en promenant Shining, « son » chien pendant toute la durée du programme. Ce sont des animaux qui ont été maltraités par des humains. Un peu comme nous finalement. » C’est peut-être justement l’aspect « donnant-donnant » qui fait la réussite du programme. « On se sent utile, ici, on est là pour aider les animaux même si on se rend compte aujourd’hui que c’est mutuel », confie la discrète Julie, rescapée des attentats de novembre 2015. La jeune femme, qui a intégré le programme sur le tard, réfléchit aujourd’hui à prendre un chien. « Ça m’obligerait à sortir de chez moi », sourit-elle.

Bien plus vite qu’escompté, les équipes du centre de victimologie ont observé les patients sortir de leur bulle de solitude. Des relations d’amitié sont nées entre les participants du programme mais également avec les soigneurs. « La première séance, on se questionnait beaucoup, on ne connaissait pas précisément leurs histoires mais on savait qu’elles étaient lourdes et on ne voulait pas être maladroits », se remémore Maud Lefèvre, l’une des responsables du refuge. Mais très vite, les barrières tombent, les patients se livrent et les liens s’installent. Plusieurs participants viennent au refuge en dehors des séances ou, comme ce samedi ensoleillé de juillet, un peu plus tôt que prévu pour partager un repas avec les équipes. « Je compte les jours entre chaque séance, je passe au supermarché pour acheter des friandises aux animaux », sourit Karim. Lui qui se définit comme un taiseux est intarissable lorsqu’on l’interroge sur le refuge. Ce samedi, il racontait à l’équipe médicale avoir commencé à nouer des liens avec des collègues de travail. Quinze ans qu’il travaille au même endroit, c’est bien la première fois.

« Des progrès inimaginables »
« Après chaque séance, on observe des progrès inimaginables en si peu de temps », se réjouit Delphine Morali-Courivaud. Et de donner l’exemple de cette patiente qui le jour de notre visite a raté son train et a dû prendre le suivant. Situation banale pour le quidam, terriblement angoissante pour une victime de choc post-traumatique. « Au début de la thérapie, attendre seule à la gare, prendre un autre train, elle n’aurait pas pu le faire. Ce sont des gens qui mettent en place de nombreuses stratégies d’évitement pour ne pas se retrouver dans des lieux bondés. Alors imaginez gare du Nord un samedi de départ en vacances », souligne la psychiatre.

Si les effets sur les patients sont spectaculaires, ils le sont tout autant sur les animaux. Il y a ce chien mordeur, classé 4/4 en termes de dangerosité, et qui accepte que le patient lui fasse des câlins. Ou cet autre qui d’ordinaire tire beaucoup sur la laisse en promenade et qui reste calme avec son accompagnatrice en béquilles. Et que dire de Mistral, ce cheval qui joue avec les patients, cherche à ouvrir leur sac à dos, lui qui d’ordinaire se montre assez agressif ? « Les animaux se comportent vraiment différemment avec les patients qu’avec les soigneurs ou même les bénévoles », assure Maud Lefèvre. Comment expliquer cette connexion ? « Ce sont des histoires croisées. Les animaux ressentent beaucoup de choses que nous, humain, ne percevons pas. Ces chiens, ces chats, ce sont des gueules cassées, personne n’en veut, ils ressentent probablement le traumatisme des patients. »

Des patients de l’institut de victimologie suivent un programme de thérapie avec des animaux du refuge Ava
Des patients de l’institut de victimologie suivent un programme de thérapie avec des animaux du refuge Ava - Clairmandarine
Retour à Paris
Mais si dans ce coin de paradis tous arborent un large sourire, rentrer à Paris est souvent synonyme de retour brutal à la réalité. « Dans le train, ça va encore, mais dès que je mets le pied dans le métro, j’ai l’impression que tout le bénéfice s’envole. Les gens sont stressés, ils poussent, y a du bruit, les angoisses reviennent », confie Julie. Comme elle, Karim a l’impression que « la bulle de douceur » du refuge explose brutalement en arrivant dans la capitale. « On replonge tellement vite dans la réalité, c’est effrayant », lâche-t-il. Si bien qu’aujourd’hui, ce quinquagénaire qui se décrit comme un « citadin pur jus » envisage de partir à la campagne. « Il n’y a pas d’effet baguette magique, c’est pour cette raison que nous continuons à suivre tous ces patients en psychothérapie, assure la psychiatre. Mais c’est un coup d’accélérateur. »

Le 20 juillet prochain se tiendra la dernière séance. « C’est la dernière séance de la thérapie, mais vous êtes les bienvenus », insiste Maud lors du traditionnel débriefing de la journée. Même si la date est connue depuis longtemps, la fin du programme est dure à encaisser. Certains s’inquiètent, parviendront-ils à surmonter leurs angoisses pour revenir seuls ? Les effets de la thérapie se feront-ils sentir sur la durée ? Cette séance est également l’occasion de réfléchir à l’après. A l’Institut de victimologie comme au refuge, on souhaite que l’expérience soit réitérée. Mais se pose désormais la question des moyens. L’expérimentation a été financée grâce à une bourse de la fondation Affinity. Dix mille euros qui ont servi à financer les transports, le personnel mobilisé mais également donner des fonds au refuge. « On va trouver des solutions, on en cherche en tout cas », assure la responsable du refuge.



https://www.20minutes.fr/societe/2561443-20190711-victimes-attentat-viol-reapprennent-vivre-grace-animaux-maltraites



Je mets cet article sur cette belle initiative histoire de ne pas rouvrir x posts sur le même sujet (même si ce n'est pas exactement le même sujet).

Alors que la France est le pays d'Europe où l'on abandonne le plus... les animaux abandonnés et laissés pour compte nous donne, encore ne fois, une leçon... d'humanité.

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MessagePublié: 08 Août 2019, 09:31 
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Mon chien, mon miroir

Les chiens se nichent partout, nous disent Les Inrockuptibles : au cinéma avec le film de Wes Anderson, L’Île aux chiens, dans les librairies avec l’essai du philosophe Marc Alizart, Chiens, ou encore dans l’art contemporain avec le travail de Sophie Gamand ou celui de William Wegman et ses célèbres « chiens modèles », des Braque de Weimar.

Mais qui est ce compagnon immémorial et comment comprendre ce lien invisible et pourtant si profond qui nous unit à lui ?

Si l’on peut sans peine affirmer que le chien est le miroir fidèle de l’homme, il est lié à lui dans une relation symbiotique qui se déploie dans toutes les dimensions : la sphère psychique, sociale mais aussi « métaphysique ».

D’où viennent-ils ? Il est admis que les loups sont les ancêtres du chien, qui fut le premier animal domestiqué, il y a au moins 15 000 ans. Mais le moment où s’est produite la divergence entre loup et chien, et celui où ce dernier a été domestiqué, sont toujours sujets à controverse.

Sur cette question, les généticiens et les archéologues s’opposent quant à savoir si le chien a été apprivoisé en une seule fois, principalement en Asie de l’Est, ou en plusieurs épisodes distincts avec la participation potentielle de l’Europe comme centre de domestication.


Et l’homme créa le chien
Au-delà de cette querelle des origines, la domestication du chien implique l’appropriation et la transformation de l’animal. Les diversifications morphologiques et comportementales sont le résultat de créations de races spéciales, issues de sélections et d’hybridations pratiquées depuis des siècles.

Les 334 races canines sont répertoriées en 10 groupes, classifiant les chiens de même type. Autrement dit, ceux caractérisés par un génotype moyen particulier conduisant à la manifestation d’un phénotype morphologique précis, et une certaine tendance d’aptitude (les chiens de berger et de bouvier ; les chiens de garde, de défense et d’utilité du type molossoïdes ; etc.).

La grande majorité des races de chien, y compris celles que l’on nomme aujourd’hui les « races d’agrément », sont issues de « races utiles » qui furent élevées pour leurs facultés particulières.

À ce sujet, l’histoire du bouledogue est intéressante : issu d’anciens molosses asiatiques, il fut longtemps élevé pour affronter les taureaux de combat dans les arènes. Seules ses aptitudes à l’entraînement et la force de ses mâchoires servaient de critère à la sélection. Suite à l’interdiction des combats, les critères normatifs allaient s’inverser pour reposer sur la corpulence, l’indolence et l’allure « grassouillette » : grosse tête, petit nez, membres potelés, mouvements gauches et mal coordonnés. Soit l’exact opposé du « combattant » mince et nerveux.


Le chien, un animal fidèle au poste
Domestiqué depuis plus de quinze mille ans, peu valorisé par l’Histoire, le chien a longtemps été l’animal de compagnie préféré des Français, avant d’être détrôné par le chat. Il reprend du poil de...


Le chien et l’homme : une communauté hybride
Le chien que l’on choisit est une représentation du soi intime incarnant dans le monde perçu, une image de soi imperçue.

Le chien de la famille peut se prévaloir du statut d’alter ego de l’être humain, le transformant en une « personne » avec sa singularité, son caractère et son histoire. Dans le champ social, tous les aspects de la vie de l’animal sont gérés par des institutions ou des organismes de services : vétérinaires, boutiques d’accessoires, promeneurs, clubs de races, ou encore sites Internet spécialisés.

Il y a donc une interconnexion et un rapport symbiotique entre la culture humaine et la réalité animale. L’homme et le chien forment une « communauté hybride » d’associations polyspécifiques. C’est-à-dire d’agencements chargés de sens et d’émotions entre des individus qui appartiennent à des espèces différentes, et dans lesquels l’individuation des protagonistes compte plus que les espèces impliquées.

Cette communauté hybride constitue un espace de vie dans lequel sont partagés des intérêts, des affects et du sens.

L’intimité que nous partageons avec lui implique l’apparition de caractères spécifiquement humains dans son comportement. L’animal participe au monde de l’homme dont il perçoit la signification et les plus petites nuances. Il montre par son comportement qu’il appréhende les phénomènes de notre vie, les objets, l’espace, les évènements, dans un rapport analogue au nôtre.

Réciproquement, le chien contribue également à la constitution du monde humain en élargissant notre expérience. C’est le cas par exemple, lorsque nous comprenons le chien sentant un danger. Dans une relation que l’on peut qualifier de symbiotique, le chien peut assumer différentes positions psychiques en étant représentant du moi et constituer une image unifiante pour l’individu ou le groupe.

Il peut également être un objet narcissique qui vient combler la solitude ou la frustration en renvoyant une image satisfaisante de soi à son propriétaire. Il peut devenir aussi un « objet transitionnel » à caresser, choyer, aimer, mais parfois aussi malheureusement, à maltraiter et torturer.

Il est aussi capable de révéler la fascination pour le « sauvage » ou une volonté de « ré-ensauvager le domestique ». Ainsi, les molosses que l’on trouve en grand nombre dans les quartiers dits sensibles, sont des armes qui jouent sur les angoisses de l’imaginaire du « chien méchant ». Accouplés et élevés dans des appartements ou dans les caves des immeubles, ces chiens dressés à l’attaque associent la crainte du chien et la crainte de l’homme.

L’attachement du maître à son chien est aussi et surtout d’ordre passionnel : c’est une « possession », un attachement inconditionnel qui occupe le temps quotidien, et ordonne les préoccupations. L’emprise émotionnelle que le chien exerce sur son maître se prolonge dans le sentiment d’une « présence invisible » que le maître éprouve longtemps après la disparition de l’animal.


Au-delà de l’attachement
Plus fondamentalement encore, on pourrait dire que le chien aide l’homme à être. Il est un « transformateur ontologique » : le chien est comme une seconde peau pour l’homme, et sa fidélité fait lien. Elle rend l’individu capable d’absorber et de faire bloc contre la barbarie et la sauvagerie.

Le souvenir que relate Emmanuel Levinas de l’époque où il était prisonnier dans un camp de travail en Allemagne nazie, l’illustre parfaitement. Un chien errant que les prisonniers avaient surnommé Bobby, avait pris ses habitudes près du camp des détenus. Alors que les Allemands considéraient les prisonniers comme des êtres inférieurs, des « sous-hommes », des « bêtes », ce chien témoignait d’un comportement affectueux avec les détenus, sautillant et aboyant gaiement autour d’eux : lui seul reconnaissait l’humanité et la dignité des hommes.

Dédiée à Levinas, la nouvelle d’Éric-Emmanuel Schmitt intitulée Le Chien, qui donna également lieu à une pièce de théâtre, s’inspire et prolonge l’émotion suscitée par cette histoire terrible.

Dans une petite ville de Belgique, après la mort accidentelle de son chien Argos, Samuel Heymann met fin à ses jours. Comment comprendre ce geste fou ? Dans l’ultime lettre qu’il adressa à sa fille, le vieil homme se confie et révèle les mystères qui entouraient sa vie. L’enfer de la guerre, les camps de la mort, la perte totale de dignité, mais l’humanité retrouvée dans la tendresse naïve et inconditionnelle d’un chien.

Dans cet enfer, le chien lui redonne goût à la vie, lui permet de conserver son humanité lorsque, une fois rentré chez lui, il l’empêche d’assouvir sa vengeance et l’incite à pardonner celui qui l’a dénoncé. Ainsi, tout au long de sa vie, les chiens vont se succéder pour soutenir son existence, tous des beaucerons nommés Argos en mémoire de ce « chien originel » et de ce passé, jusqu’à ce que Samuel Heymann n’ait plus la force de recommencer.

« Sans ce chien j’aurai été incapable de rester dans ce monde. Argos fut mon sauveur, Argos fut mon gardien, Argos fut mon guide. Le respect de l’homme, je l’ai appris d’Argos. Le culte du bonheur, je l’ai appris d’Argos. Le goût du moment présent je l’ai appris d’Argos. »

Ce que l’homme doit au chien, c’est certainement une bonne part de son humanité, il est co-bâtisseur de sa culture et de ses élans tendres et joyeux.

« Joyeux comme les chiens savent être heureux, sans plus d’histoire, avec le naturel tout-puissant de l’effronterie », Pablo Neruda.



https://theconversation.com/mon-chien-mon-miroir-95983


Un article intéressant sur les rapports que nous pouvons entretenir avec les chiens... je le mets là pour ne pas alourdir le forum, et aussi parce que le dernier paragraphe, finalement, illustre assez bien pourquoi les chiens nous font du bien.

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MessagePublié: 09 Août 2019, 06:36 
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Début intéressant, mais j'ai décroché là :
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Dans le champ social, tous les aspects de la vie de l’animal sont gérés par des institutions ou des organismes de services : vétérinaires, boutiques d’accessoires, promeneurs, clubs de races, ou encore sites Internet spécialisés.

L'auteure va vite en besogne... 'susceptibles d'être gérés', ou 'gérables', à la rigueur, et encore. Tout le monde ne fait pas appel à des organismes pour promener son chien ! Il y a des sites Internet spécialisés pour TOUT. Les vétérinaires ne sont-ils pas plutôt aussi des organismes de services ???

Et après ça (le paragraphe suivant) :
Citer:
Il y a donc une interconnexion et un rapport symbiotique entre la culture humaine et la réalité animale. L’homme et le chien forment une « communauté hybride » d’associations polyspécifiques. C’est-à-dire d’agencements chargés de sens et d’émotions entre des individus qui appartiennent à des espèces différentes, et dans lesquels l’individuation des protagonistes compte plus que les espèces impliquées.

(à vos souhaits, Madame)
j'ai arrêté de lire, sauf en diagonale... A mon avis, ce sont des évidences qui n'ont pas besoin de grands mots ronflants pour être exprimées. :x


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MessagePublié: 09 Août 2019, 07:42 
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C'est un jargonnage universitaire...


Ceci dit, j'ai du sauter ce passage, et aller directement au dernier paragraphe qui m'intéressait beaucoup plus...


Citer:
Dans cet enfer, le chien lui redonne goût à la vie, lui permet de conserver son humanité lorsque, une fois rentré chez lui, il l’empêche d’assouvir sa vengeance et l’incite à pardonner celui qui l’a dénoncé. Ainsi, tout au long de sa vie, les chiens vont se succéder pour soutenir son existence, tous des beaucerons nommés Argos en mémoire de ce « chien originel » et de ce passé, jusqu’à ce que Samuel Heymann n’ait plus la force de recommencer.

« Sans ce chien j’aurai été incapable de rester dans ce monde. Argos fut mon sauveur, Argos fut mon gardien, Argos fut mon guide. Le respect de l’homme, je l’ai appris d’Argos. Le culte du bonheur, je l’ai appris d’Argos. Le goût du moment présent je l’ai appris d’Argos. »

Ce que l’homme doit au chien, c’est certainement une bonne part de son humanité, il est co-bâtisseur de sa culture et de ses élans tendres et joyeux.

« Joyeux comme les chiens savent être heureux, sans plus d’histoire, avec le naturel tout-puissant de l’effronterie », Pablo Neruda.


Je pense que, mieux que les scientifiques, les poètes savent rendre le lien qui nous unit aux chiens... :think:

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MessagePublié: 09 Août 2019, 09:19 
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En matière de chiens, j'avoue avoir fait mienne la citation de Will Rogers : « If there are no dogs in heaven, then when I die I want to go where they went ».

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MessagePublié: 09 Août 2019, 13:46 
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Moi j'aime bien : a cat sleeps fat, yet walks thin. ^^


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