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Intrinsèquement ? Il n'y en a pas. C'est un peu comme la quête du Graal : l'intérêt réside moins dans ce qu'on a trouvé que ce qu'on a fait pour y parvenir. En l'occurrence, les recherches. Ensuite, c'est nécessairement l'imagination qui prend le relais, l'histoire des individus étant très peu documentée (et plus encore à mesure qu'on remonte dans le temps).
Je comprends cette motivation...
Moi j'aime bien regarder des vieilles photos sur les brocantes... je regarde les gens et j'imagine tout un roman sur leurs vies. Ou peut-être que je m'imagine que j'imagine, d'ailleurs...
Après... j'ai réfléchi à cette histoire de pardon envers nos géniteurs et nos ancêtres... Je pense que c'est un peu la base pour devenir adulte : quand on est enfant, on croit que les adultes, à commencer par nos parents, sont tout-puissants... quand on est ados, on croit que tout est de leur faute... devenir véritablement adulte, c'est être en capacité de les voir comme des êtres humains : avec des qualités, des défauts, des forces, des blessures...
Du coup, je comprends que quand on est dans une forme de "difficulté" psychologique (peut important laquelle... je ne crois pas trop à une échelle de gravité en la matière, si c'est douloureux, c'est important point), je pense qu'on peut avoir besoin de passer par une étape qui consiste à aller à la "rencontre" de la filiation passée... pour aller voir au-delà des secrets de famille, au-delà des "mythes" familiaux aussi, les êtres humains qui ont été, et dont nous sommes, pour le meilleur ou pour le pire, la conséquence...