Citer:
Alors je suis désolée, j'ai mal compris ton propos. Tu disais dans ton premier que l'éducation ne ferait probablement pas avancer énormément les choses
Hum. J'ai voulu dire qu'elle ne pouvait pas tout régler. Ou en tout cas, pas autant que l'auteur de l'article / des tweets ne semblait le supposer.
Je pense que ce genre de problématiques est plus vaste et plus complexe et que les réponses éducatives ou sociales n'y répondront jamais vraiment entièrement. Tu me diras, pour ce qu'elles y arrivent, c'est déjà ça de pris. Mais il ne faudrait pas non plus qu'elles commettent le péché d'orgueil de pouvoir
tout régler.
Citer:
Et c'est ce avec quoi je suis globalement en désaccord car pour moi, tu décris ici un profil spécifique alors que la plupart des hommes ne sont pas comme ça (en tout cas, pour l'écrasante majorité des hommes que je connais, "faire mal/ou faire le mal" leur importe et je n'ai pas non plus l'impression qu'ils se sentent particulièrement au dessus des lois ni au-dessus des autres).
Hum, je suppose qu'on peut dire qu'il y a en effet une majorité d'hommes qui ne souhaitaient pas, en tout cas pas de façon flagrante et consciente, faire le mal même quand ils le font.
Mais je ne suis pas persuadée que :
- cette majorité soit
si écrasante. Il y a bien des profils de pervers ou de psychopathes qui font carrière très tranquillement et ne se font jamais "prendre" d'une manière ou d'une autre. Même sans parler de viol, il y a partout de ces gens capables de marcher sur la tronche de leur prochain parce qu'ils y tirent un avantage quelconque sans que ça ne les émeuve particulièrement. Ces gens-là sont partout dans les médias, la politique, à la tête des grandes entreprises etc... La plupart ne se fait, et ne se fera jamais prendre.
- et c'est oublier la capacité de l'être humain à "vriller" (je pense, dans les cas extrêmes aux massacres et lynchages commis collectivement comme à Hautefaye ou à Faaïte). Mais sans aller jusqu'à des extrêmes, il y a tout de même dans l'être humain, plus ou moins enfoui (suivant les gens, ou les "sortes" de gens), quelque chose de violent et de sauvage qu'aucune éducation, en tout cas pas du type dont elle est comprise aujourd'hui dans son acception la plus basique, n'est en capacité d'aller chercher.