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MessagePublié: 12 Novembre 2023, 12:55 
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https://www.ladepeche.fr/2023/11/12/je-nai-jamais-rien-vu-de-comparable-un-etrange-et-gros-sanglier-apercu-dans-une-foret-du-sud-11574184.php

En parlant d'hybridation...

Ce que l'article ne dit pas, c'est que de toute façon, il y a déjà eu des croisements cochons/sangliers (pour que les sangliers fassent plus de petits). Donc, à la base, je ne sais pas si les sangliers français actuels ont un "pur sang" de sanglier, ou sont plus ou moins tous des hybrides...
Donc, tuer ce magnifique et étrange animal juste parce qu'il est hybride n'aurait pas énormément de sens de toute façon... (franchement, on dirait pas qu'il est échappé d'une légende celtique ? 8-) )

J'avoue, l'étrangeté et le côté "différent" des animaux hybrides a quelque chose de magique et d'assez fascinant pour moi.
Un de mes rêves c'est d'avoir une mule/un mulet, justement pour ça... (et parce que ce sont des animaux intelligents, beaux, tout ça tout ça).

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MessagePublié: 08 Décembre 2023, 14:07 
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https://www.leparisien.fr/video/video-aujourdhui-on-ne-se-moque-plus-djibril-le-cavalier-de-la-cite-pablo-picasso-07-12-2023-XRJU2HJT7FGDXDWIESBEUT2AY4.php

Citer:
Il a suffi d’une colonie de vacances à 13 ans, loin de sa tour Nuage et de la cité, pour que Djibril Sako trouve sa vocation. « Quand j’ai vu mon premier cheval, tout de suite j’ai compris qu’il fallait que je passe beaucoup de temps avec », raconte ce natif du quartier Pablo Picasso à Nanterre, le même qui s’était embrasé le 27 juin 2023 suite à la mort du jeune Nahel, tué à bout portant par un policier. Pour réaliser son rêve et devenir cavalier, Djibril a d’abord essuyé « les moqueries » de ses potes, ainsi que le refus de son père de lui faire pratiquer l’équitation. Un « sport de riches » réservé « à des familles aisées ».

Avec culot, quelques coups de téléphone et du « ramassage de crottin bénévole », il parvient à prendre des cours à cheval au poney club de Rueil-Malmaison. 15 ans de monture et plusieurs podiums plus tard, Djibril est devenu enseignant et copropriétaire d’une jument de 4 ans. « Un exploit », selon ses proches, qui lui permet enfin de « vivre de sa passion ». « Maintenant, plus personne ne me charrie », se réjouit-il. « Pour nous, l’équitation, on en faisait juste en classe verte, mais on aimait tous ça », explique son ami d’enfance Bilel. « C’était inaccessible, Djibril a réussi à casser les codes ».

Grâce à son métier, le Nanterrien de 28 ans a donné des cours au Sénégal, s’est lancé dans le saut d’obstacles dans des écuries en Corée du Sud et rêve même de Jeux olympiques. « Il ne faut pas se mettre de barrière, rien n’est inatteignable », résume Djibril, fan de vitesse et de franchissements. « Tant que je suis avec mes chevaux, de toute façon, je suis heureux ».


Un petit article avec des chevaux... :mrgreen:

Mais avouez que le bonheur de Djbril fait plaisir à voir (et en plus, clairement, il monte bien. On ne peut pas dire qu'il ne mérite pas sa place). En tout cas, son sourire m'a donné le sourire. 8-)

Et à voir l'envie dans les yeux de son pote, on se demande aussi comment rendre l'accès à l'équitation plus facile (parce que oui, on ne peut pas nier que c'est une activité onéreuse, un cheval ayant des besoins largement supérieurs à un ballon de foot) ?
Je suis définitivement convaincue que le cheval et l'équitation, en tant que "médiation animale" sont définitivement une voie d'épanouissement et d'apaisement pour l'être humain (enfin, la plupart, je suppose :roll: ).
Peut-être même qu'ils sont un facteur de "réhumanisation", dont on aurait bien besoin à l'heure actuelle... Et c'est dommage t'entendre des "j'aurai bien voulu, mais je n'ai pas pu"...

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MessagePublié: 09 Décembre 2023, 09:42 
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Elle est délicieuse, cette vidéo ! Le type est sympa et rafraîchissant !


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MessagePublié: 05 Janvier 2024, 13:22 
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https://www.lavoixdunord.fr/1415546/article/2024-01-05/une-chevre-placee-en-cellule-de-degrisement-cote-de-son-proprietaire-ivre

Bon l'histoire est cocasse, pour le moins, et prête à rire... mais en même temps, j'ai envie de saluer l'humanité des policiers qui n'ont pas séparé la chèvre de son maître (auquel elle était visiblement attachée, une chèvre ça peut s'apprivoiser effectivement comme un chien, mais je pense qui si la chèvre cherchait son maître c'est qu'elle était bien traitée), et on fait en sorte que tout le monde soit placé en sécurité le temps que les effets de l'alcool se dissipent... XD


https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/insolite-quand-les-chasseurs-s-allient-aux-renards-pour-eradiquer-les-lapins-sauvages-qui-ravagent-les-cultures-2900321.html

Des chasseurs qui utilisent leurs cerveaux ?! :wtf:
C'est donc possible...
Ou alors c'est un signe annonciateur de l'Apocalypse... :arrow:

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MessagePublié: 12 Janvier 2024, 11:04 
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Dans cette prison surpeuplée, les détenus trouvent du réconfort auprès de centaines de chats errants
Publié le 12/01/2024 à 08h24
Ecrit par Ludivine Beaurin

Le principal pénitencier de Santiago au Chili est aussi le plus ancien et le plus surpeuplé du pays. Dans cet enfer carcéral, les détenus ont trouvé beaucoup de réconfort en s’occupant des centaines de chats errants qui partagent leurs cellules. La relation que nouent certains prisonniers avec ces petits félins a d’ailleurs un impact très positif sur eux et leur permet même d’appréhender la vie d’une autre manière.

Surnommé « l'Enclos », le principal pénitencier de Santiago, la capitale du Chili, est connu depuis longtemps « comme un endroit où les hommes vivent en cage et où les chats se promènent en liberté » selon le New York Times. La prison qui abrite près de 5 600 résidents humains est également un refuge pour environ 300 chats errants.

Les chats ont toujours été là
D’aucuns pensent que les chats ont été amenés dans l’enceinte de la prison pour éliminer les rats. D’autres affirment qu’ils sont arrivés seuls. Tout le monde est en revanche d’accord sur le fait que les minous étaient là en premier.

Cela fait des décennies que des chats errants marchent le long des hauts murs de la prison, font des siestes au soleil sur le toit métallique et circulent librement entre les cellules bondées. Jusqu’ici ignorés, ils n’ont cessé de se multiplier par centaines.

Si pour les responsables de la prison, ces chats constituaient une sorte de particularité très utile pour régler le problème des rats, ils se sont également avérés bons pour le mental des détenus.

L’impact positif des chats sur les détenus
Selon la directrice de la prison, la colonel Helen Leal González, la présence des félins « a changé l'humeur des détenus, a régulé leur comportement et a renforcé leur sens des responsabilités dans leurs devoirs, notamment celui de s'occuper des animaux ».

D’après une étude, une connexion entre un prisonnier et un animal peut même conduire à une diminution de la récidive et à une meilleure empathie.

Illustration de l'article : Dans cette prison surpeuplée, les détenus trouvent du réconfort auprès de centaines de chats errants

Dans les faits, les prisonniers adoptent des chats de manière informelle et coopèrent pour en prendre soin. En retour, les minous fournissent quelque chose d'inestimable dans ce lieu de détention aux conditions sordides : de l'amour et de l'acceptation.

« Ce sont nos compagnons », a déclaré Carlos Nuñez, un prisonnier qui a adopté un chat tigré de 2 ans qu'il a nommé Feita. « Un chat vous fait vous inquiéter, il faut le nourrir, en prendre soin, lui accorder une attention particulière. Quand nous étions dehors et libres, nous ne faisions jamais ça. Nous l’avons découvert ici. » a-t-il déclaré.

Une aide précieuse
Pour aider les détenus à prendre soin des chats, les autorités pénitentiaires ont autorisé certaines associations de protection des animaux comme la Fundaciòn Felinnos et la Humane Society International à intervenir dans l’enceinte de la prison.

Depuis 2016, ces bénévoles collectent systématiquement tous les chats avec l’aide des prisonniers afin de les traiter et de les stériliser.

Lors de leur première intervention, les volontaires ont dénombré près de 400 chats. Aujourd’hui, ce nombre est en baisse constante. Si vous vous demandez pourquoi, prenez l’exemple de Carlos Nuñez. Un journaliste du New York Times lui a demandé ce que Feita deviendra une fois qu’il sera libéré. C'est facile, dit-il. « Il vient avec moi. »


https://www.woopets.fr/chat/actualite/cette-prison-surpeuplee-detenus-reconfort-chats-errants/

Après que le Giec ait limite accusé les amis des chats (et des chiens, et des animaux de compagnie en général) d'être des irresponsables en puissance responsables du réchauffement climatique, du déclin de la biodiversité et de l'Apocalypse à venir, et que s'ils étaient pourvu d'un minimum de conscience écologique, ils buteraient tout ce petit monde surnuméraire et inutile (oui, j'exagère un peu. Mais ce petit passage dans le blabla des infos et des réseaux m'avait beaucoup énervée...), on peut peut-être aussi reconnaître que les animaux, ici on parle de chats, on aussi un pouvoir sur nous. Qu'ils sont dans le même bateau, le même monde que nous...

Un pouvoir qui ne ce compte pas en dollars ou en tonnes de CO2, mais en amour, affection et acceptation... même vis à vis de ceux qu'on considère comme la lie de l'humanité, ceux qui ont commis le pire dans leurs vies agitées, sans doute, et que plus personne ne veut voir juste comme des êtres dignes de le moindre considération et amitié... et bien les chats, eux, le voient encore. (même si oui, on est dans une prison de haute sécurité au Chili, et que oui, on est certainement pas dans un Disney non plus...)


(cela dit, peut-être que si on rétablissait la peine de mort pour toutes ses bouches inutiles, qui de toutes façon n'apportent rien au monde, peut-être on gagnerait des points de CO2... :roll: )

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MessagePublié: 22 Janvier 2024, 19:25 
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Est-il possible d’être un (bon) parent pour un animal ?
LETTRE DES ANIMAUX. Avec son chien Colonel, Hélène Gateau, vétérinaire, vit une relation très proche de l'attachement mère-enfant. Elle appelle au respect du bien-être de l’animal.

Par Nathalie Lamoureux

Publié le 21/01/2024 à 14h10

Hélène Gateau, vétérinaire et chroniqueuse animalière, est ce que l'on appelle une « Dog Mum », la maman d'un chien. Elle n'a pas d'enfant humain, elle n'en veut pas. Elle s'en explique en détail, avec sérieux et finesse d'esprit, dans son livre à succès (25 000 exemplaires écoulés) Pourquoi j'ai choisi d'avoir un chien (et pas un enfant). Finalement, peu importe les raisons de cette prise de position, c'est avant tout « un choix, le fruit d'une réflexion, l'écoute de mon corps, l'indifférence aux injonctions, le reflet d'un parcours de vie, l'expression d'une liberté, et une fierté ».

Ce choix, c'est Colonel, un border terrier qui la comble de joie, lui a fait vivre l'expérience de la maternité, sans gros ventre ni accouchement, et lui coûte moins cher qu'un bambin. La quadra parisienne, individualiste assumée, s'en est occupée tout petit comme d'un bébé, se levant en hiver plusieurs fois par nuit pour lui faire faire ses besoins dehors.

Elle s'est impliquée dans son éveil afin de stimuler chez lui un grand nombre de connexions neuronales. « Colonel fait partie des chiens qui, lorsqu'on leur parle, incline la tête à gauche et à droite pour capter un maximum de mots et de sonorités, dit-elle fièrement. Comme il vit dans un monde d'odeurs, j'ai imaginé des parcours olfactifs, comme on stimulerait un enfant qui fait du coloriage. »

Des parentés instituées par des pratiques sociales
La moitié des propriétaires d'animaux les considèrent comme un membre de la famille à part entière. Sont-ils pour autant des parents ? La parenté est un domaine d'étude privilégié de l'anthropologie et a contribué au fondement même de cette discipline des sciences sociales dans la seconde moitié du XIXe siècle. En anthropologie sociale, la parenté se définit comme l'ensemble des relations sociales qui sont retracées à travers des liens reconnus, de filiation, de germanité et de mariage.

Or, ces liens, que l'on a tendance à considérer comme naturels ou biologiques, ne sont pas universels. Longtemps, les anthropologues occidentaux ont été imprégnés par l'idéologie d'une parenté définie largement par le sang et par le partage de substances biologiques. Mais dans les années 1980, de nouvelles recherches remettent en cause ces conceptions.

À lire aussi Sommes-nous capables de tuer un animal pour sauver notre espèce ?
David Schneider, anthropologue américain, auteur de Study of Kinship, montre, dans une société de Micronésie, qu'il existe des parentés instituées par des pratiques sociales sur la base d'une relation à la terre. Être parents, c'est vivre sur le même lopin de terre, posséder en commun des biens ou des droits sur une maison. C'est le travail de la terre qui conduit telle personne à appartenir à tel groupe et le fait de cesser de la travailler l'en exclut.

Dans la foulée, Janet Carsten, auteur de Culture of Relatedness, s'appuie sur un terrain immersif en Malaisie pour mettre en évidence que c'est le foyer et la commensalité qui créent les parents. Dans la théorie locale du corps, le sang est produit par l'alimentation. En consommant le même riz, on fabrique le même sang et, donc, des personnes affiliées.

Libération d'ocytocine
Depuis la loi sur l'adoption, celle de la filiation et de la bioéthique sur la PMA, le nœud de la sexualité, procréation, alliance, filiation a été desserré. Parents et géniteurs, mais aussi parents et époux, ne se confondent plus. De nouveaux liens de parenté ont été établis dans le cadre des procréations médicalement assistées. Et la voie s'est ouverte à la diversification des configurations familiales, dont ferait partie la « petparentalité ».

« À l'heure où les fratries se recomposent au gré des mariages et des divorces, où on congèle ses ovocytes, où on donne naissance à des enfants par GPA et PMA, on peut faire le choix de ne pas faire d'enfant et prendre un animal de compagnie », estime la chroniqueuse. Au fil des années, un lien d'attachement s'est tissé entre elle et Colonel, de la même nature que celui d'une maman avec son bébé, lequel peut surgir très rapidement, ou bien plus tard.
À lire aussi Ces noms d'oiseaux sur lesquels les ornithologues se prennent le bec
D'un point de vue scientifique, les études ont montré que l'échange de regards entre un propriétaire et son chien se traduit par la libération d'ocytocine, l'hormone de l'amour. D'après les études sociologiques menées aux États-Unis, citées dans le livre, le phénomène de « petparenting » apparaît chez les personnes ou les couples qui n'ont pas encore de descendance.

« La manière dont ils parlent du lien avec leur animal, de l'éducation qu'ils donnent, de l'organisation de leur vie au quotidien, se rapproche du récit de parents avec enfant. La structure familiale conditionne la façon dont on conditionne le lien à l'animal », précise Hélène Gateau.

« Mettre des mots sur cette relation »
Certains estiment que son discours est dangereux. Elle s'agace : « Je le rabâche à chaque fois. Je ne compare pas un chien et un enfant, je compare le lien d'attachement et la place que peut prendre un chien dans une vie. Évidemment que je fais la différence entre un chien et un enfant. C'est justement parce qu'il y a une différence que je peux me permettre de faire un choix entre les deux. »

Si elle a pu hérisser le poil des conservateurs, Hélène Gateau s'est rendu compte qu'elle n'était pas la seule à vivre dans ce modèle-là, encore difficilement accepté. « Je m'attendais à des détracteurs mais pas à une telle adhésion. Pas un jour ne passe sans que je reçoive des messages de personnes qui me remercient pour avoir mis des mots sur cette relation, notamment des témoignages très touchants de femmes qui ont su tirer un trait sur leur non-maternité en prenant un chien. »

La chroniqueuse se considère comme une bonne mère, par l'amour qu'elle donne à Colonel, qu'elle considère comme un chien et pas comme un enfant. Elle souligne l'importance pour les chiens de renifler et d'interagir avec d'autres congénères, exprimant son exaspération envers les gens qui tirent sur la laisse de leur animal pour l'empêcher de sentir les odeurs. « On tue ce qui fait l'essence même du chien. »

Elle insiste sur l'importance du contact avec d'autres chiens, quel que soit leur gabarit, ainsi que sur la nécessité de comprendre le langage corporel des animaux. « Si vous caressez le chien d'un ami et qu'il se met à bailler, il est possible qu'il soit stressé et qu'il n'ait pas envie d'être caressé. On me répète souvent : “Mon chien, il ne lui manque que la parole.” Mais non, je tiens à souligner que si l'on prenait le temps d'observer ce qu'il exprime à travers son corps, ses mimiques faciales, son langage non verbal, on comprendrait les signaux qu'il envoie. »

Enfin, elle relève que les comportements destructeurs des chiens sont souvent des manifestations de mal-être, et elle appelle les humains à s'en préoccuper. « Les chiens déploient tant d'efforts pour vivre dans un monde d'humains qui n'a pas été pensé pour eux, que l'on se doit de faire des efforts pour les comprendre. »


https://www.lepoint.fr/societe/est-il-possible-d-etre-un-bon-parent-pour-un-animal-21-01-2024-2550314_23.php


Certains aigris et autres grincheux ont grincé lorsque son bouquin est sorti (c'est vrai quoi, une femme qui ne veut pas d'enfant n'est pas une vraie femme, diantre, à quoi sert elle je vous le demande un peu...? :mrgreen: ), mais personnellement je suis très d'accord avec ce qu'elle dit, qui me semble en fait très sain...

C'est un fait que nous passons notre temps à chercher à adapter les animaux de compagnie à notre conception du monde, de ce qu'il doit être... mais nous ne interrogeons que trop peu sur la manière dont eux vivent le monde, comment ils le ressentent et ce qu'ils ressentent. Ce qui est la source effectivement de nombreux problèmes comportementaux. Un chien, ou un chat, ou n'importe quel autre animal qualifié de "méchant" est surtout au départ un incompris...

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MessagePublié: 25 Janvier 2024, 14:18 
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https://reporterre.net/Sauves-de-la-maltraitance-le-destin-de-ces-chevaux-interroge

https://reporterre.net/Refuges-pour-chevaux-de-bonnes-intentions-a-l-epreuve-de-la-realite


Je poste vite fait 2 articles de Reporterre, qui concerne des saisies de chevaux après des maltraitances (supposées ou véritables).

Je suis assez partagée... parce que déjà, j'avais justement vu un épisode sur le Zoo Refuge de la Tanière où justement ils récupéraient, avec plusieurs associations, des chevaux... justement en Bourgogne, et justement La Tanière récupérait les étalons dont personnes ne voulaient (donc, même si je ne suis pas sûre à 100%, et que les photos mises en ligne ne me parlent pas, ça pourrait coller. J'ose espérer qu'il n'y a pas 10 000 cas de ce genre en Bourgogne... mais bon, évidemment, on avait aucun nom dans le reportage, donc je ne peux pas en être sûre), et bien pardon, mais dans le cas que j'ai vu, si on pouvait parler de maltraitance : quand les chevaux ont littéralement de la bouillasse jusqu'au jarrets, quasi pas d'herbe, du foin humide et sale, et qu'il y a des squelettes de chevaux morts en décomposition sur la parcelle, pas de poulains vivants alors qu'il y a des étalons et des juments, pas de vieux chevaux (donc ça laisse supposer que d'une manière ou d'une autre, les plus faibles n'ont pas survécu)... je ne vois pas bien ce qu'il faut pour parler de maltraitance... :think:

D'autre part, si je suis d'accord pour dire qu'un cheval enfermé 23 heures sur 24 au box, sorti presqu'uniquement pour être monté c'est aussi une forme de maltraitance (malheureusement, très acceptée dans le milieu de l'équitation, encore trop, même s'il y a des prises de conscience), laisser un troupeau de chevaux, avec plusieurs étalons, quasi à l'abandon... c'est pas ouf non plus. Déjà parce que naturellement, un troupeau c'est un étalon avec ses juments, et les poulains (les mâles partent à un certain âge). Si on laisse plusieurs étalons et une repro anarchique, c'est tout simplement condamner les étalons à pour ainsi dire s'entretuer pour les juments, avec des poulains au milieu qui risquent de mauvais coups, et une concurrence accrue parce que la prairie est forcément limitée (donc pas de possibilité pour les jeunes mâles d'aller créer leur troupeau plus loin)... ça n'a rien de romantique du tout. :s
Pour moi, garder plusieurs mâles entiers, mélanger avec des juments, ben ouais, c'est un peu une pratique de hippie qui ne voit pas les risques (repro anarchique, bagarres et blessures potentielle très graves, surpopulation sur une parcelle donnée, transmission des maladies) et vit au pays des arc-en-ciel et des licornes... :shifty:
ça ne me dérange pas le moins du monde qu'on laisse des chevaux au naturel, sur une grande parcelle, et qu'on les regarde gentiment vivre ensemble, mais un troupeau de chevaux, ça se gère et ça s'entretient un minimum. :?:

Donc, je veux bien que tout ne soit pas noir ou blanc, ou que Reporterre défende une certaine vision de l'élevage et de la paysannerie, et tape tout azimut sur les associations de PA (qui font ce qu'elles peuvent, aussi, pour vider l'océan à la fourchette) pour défendre les "paysans, les vrais" (c'est pas la première fois), mais ces articles m'ont fait un peu bondir... :think:

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MessagePublié: 26 Janvier 2024, 15:01 
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Chimère a écrit:
et bien pardon, mais dans le cas que j'ai vu, si on pouvait parler de maltraitance : quand les chevaux ont littéralement de la bouillasse jusqu'au jarrets, quasi pas d'herbe, du foin humide et sale, et qu'il y a des squelettes de chevaux morts en décomposition sur la parcelle, pas de poulains vivants alors qu'il y a des étalons et des juments, pas de vieux chevaux

Ce ne sont pas forcément des signes qui m'alertent en eux-mêmes : il est classique que les endroits les plus fréquentés deviennent bien boueux, que l'herbe soit plus rare à la mauvaise saison, que certains animaux meurent (sur une population de plus 100 animaux, c'est absolument inévitable)...
La question est celle de leur fréquence : si toutes les parcelles sont boueuses, que l'herbe est rase partout, et que les taux de mortalité sont anormalement élevés... là, c'est le signe qu'il y a un problème.

Je réagis car certaines associations de PA sont très fortes pour prendre des photos de situations particulières, en particulier dans les élevages (un animal mort au bord d'un champs ou une zone de passage boueuse) et pour les diffuser sur les réseaux sociaux en criant au scandale. Pourtant, même dans l'élevage le plus vertueux et le plus idyllique qu'on puisse imaginer, ce genre de chose se verra inexorablement.

Chimère a écrit:
ça ne me dérange pas le moins du monde qu'on laisse des chevaux au naturel, sur une grande parcelle, et qu'on les regarde gentiment vivre ensemble, mais un troupeau de chevaux, ça se gère et ça s'entretient un minimum. :?:

Castration/stérilisation pour tous, et euthanasie des faibles ?

Chimère a écrit:
Donc, je veux bien que tout ne soit pas noir ou blanc, ou que Reporterre défende une certaine vision de l'élevage et de la paysannerie, et tape tout azimut sur les associations de PA (qui font ce qu'elles peuvent, aussi, pour vider l'océan à la fourchette) pour défendre les "paysans, les vrais" (c'est pas la première fois), mais ces articles m'ont fait un peu bondir... :think:

Le premier article est biaisé et penche clairement en faveur de "l'éleveuse", sans donner le même poids aux autres points de vue.
Le second, je trouve que ça va. Parler des difficultés rencontrées objectivement par les refuges animaliers n'est pas forcément prendre la défense à tout prix desdits refuges.

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MessagePublié: 26 Janvier 2024, 23:42 
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Ce ne sont pas forcément des signes qui m'alertent en eux-mêmes : il est classique que les endroits les plus fréquentés deviennent bien boueux, que l'herbe soit plus rare à la mauvaise saison, que certains animaux meurent (sur une population de plus 100 animaux, c'est absolument inévitable)...


Euh... on parle d'animaux domestiques. Ils ne sont juste pas sensés être malades ou mourir par manque de soin.
Si le pré n'est plus praticable, on les met ailleurs (en plus, un cheval qui traine dans un pré plein de boue, c'est pas "rien". Il risque tout un tas de maladie, comme la gale de boue, des maladies de peaux, voir pire). S'ils n'y pas assez de nourriture, on nourrit. S'ils sont malades, on soigne ou on appelle le véto.
Sinon, c'est de la maltraitance point barre.

Je suis désolée, mais quand un éleveur ou juste une personne qui s'occupe d'animaux, quels qu'ils soient, non y'a pas de cadavres qui se décomposent dans la boue... :wtf: (qu'un animal soit malade et qu'on arrive pas à le soigner, et qu'il meurt sur place oui ok. Maintenant, que le cadavre reste sur place au point de se décomposer, non je comprends pas...)

"Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé." C'est l'évidence pour moi.

Citer:
Castration/stérilisation pour tous, et euthanasie des faibles ?


Euthanasier un animal, hors maladie incurable sans espoir et causant une souffrance insupportable, non certainement pas. J'y suis opposée quelques soient les raisons (disons que je ne pense pas qu'il y ait une raison moralement valable). Je trouve ça horrible de supposer que j'envisagerai ne serait-ce qu'une seconde cette solution comme une solution légitime. :| :|

Par contre, oui, castrer des jeunes chevaux mâles, je ne vois pas le souci. C'est même totalement banal dans le sens où il y a très peu de propriétaires de chevaux qui ont des étalons (en dehors d'éleveurs, chevaux de spectacles, ibériques...). La castration est un acte vétérinaire banal, non douloureux (quand il pratiqué par un véto, s'entend), qui ne traumatise certainement pas l'animal et qui lui évite bien des soucis, comme à son humain gardien/propriétaire. Alors désolée si ça heurte la virilité de certains, mais c'est la meilleure solution dans bien, bien des cas...

Et après, ben soit on achète du terrain. Soit on vend/donne des chevaux. Mais les accumuler pour les laisser à moitié à l'abandon, ne pas gérer les maladies en tout genre, les risques de bagarres etc... bah je ne vois juste pas l'intérêt... :?
Quand on aime vraiment ses animaux, le simple fait qu'ils aient faim, froid, ou qu'ils souffrent devraient nous être simplement insupportable... Suffisamment en tout cas pour qu'on ne laisse pas pourrir la situation, ou qu'on ne remette pas en cause sa façon de faire...

Après, on est d'accord que certains crient à la maltraitance par manque de connaissance... mais, encore une fois, si je parle des images que j'ai vues, pour moi oui, c'était clairement de la maltraitance...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
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MessagePublié: 16 Février 2024, 19:56 
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Samedi 27 janvier, la jeune fille a publié deux vidéos sur Snapchat et X dans laquelle on la voit, avec quatre amis maltraiter l'animal. L'association 30 Millions d’amis a porté plainte.

La séquence est indéfendable. Samedi 27 janvier, une jeune fille a publié sur les réseaux sociaux X et Snapchat une vidéo dans laquelle on la voit maltraiter un hamster, accompagnée de quatre amis, rapporte Le Parisien.

Dans les détails, le hamster est dans un premier temps trempé dans de la nourriture, faits qui apparaissent dans la première vidéo, avant que la seconde ne montre l’une des jeunes filles jeter le hamster par la fenêtre de l’appartement de plusieurs étages. L'animal, retrouvé au pied de l'immeuble, est décédé.

Les images d’une jeune femme jetant un hamster par la fenêtre d’un immeuble ont largement été diffusées. La Fondation #30millionsdamis a effectué un signalement #PHAROS et porte plainte. Elle appelle à ne plus relayer ce contenu. \ud83d\udc49 https://t.co/j7GykWx4Av pic.twitter.com/bX3mUVYOVH

En réaction, l'association 30 Millions d'amis a effectué un signalement sur la plateforme Pharos avant de déposer plainte et de lancer une pétition, qui a déjà récolté 40 000 signatures, selon le décompte relevé ce vendredi 16 janvier.

La jeune fille a été entendue par la police pour "sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique". Durant son audition, elle a révélé être victime de harcèlement sur les réseaux sociaux depuis la publication de ces vidéos.

Le parquet de Paris a alors ouvert deux procédures : une pour harcèlement et menaces de mort, l’autre pour sévices et actes de cruauté envers un animal.


https://www.midilibre.fr/2024/02/16/elle-jette-un-hamster-de-plusieurs-etages-lanimal-meurt-et-la-jeune-fille-se-retrouve-harcelee-sur-les-reseaux-sociaux-11769509.php


Evidemment, harceler et menacer de mort quelqu'un sur les réseaux sociaux, c'est mal... maintenant, pour cette jeune fille, c'est tout de même une leçon pour apprendre qu'il y a des choses qui ne se font pas, que réaliser le moindre désir cruel et stupide qui nous passe par la tête, ça a un prix. Un peu à la dure la leçon, certes, mais ma foi c'est sans doute qu'il lui fallait ça, et ce que visiblement ses parents/les adultes de son entourage n'ont pas été capables de lui apprendre, d'autres se chargent de le faire... :think:

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