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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 15 Mars 2024, 16:46 
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Chimère a écrit:

En France (je ne sais pas si ça existe en Suisse), il y a possibilité d'apporter les vêtements que l'on ne porte plus (encore en bon état, cela va sans dire) dans les Emmaüs, et dans les grosses boîtes "Relai" : les vêtements sont triés et ensuite distribués dans divers circuits de friperies. Il n'y a que ce qui est hors d'usage qui part on ne sait où (je crois que de plus en plus, il y a des solutions de recyclage. J'ai vu qu'il existe des machines qui permettent de retransformer les vêtements en bobines de fil/laine, et de refaire autre chose, genre vêtements, couvertures, et même de l'isolation pour le bâtiment à partir de tout ça... ).


C'est la même chose en Suisse, soit tu déposes directement tes vêtements dans les locaux d'une association caritative ou dans des boites que l'on trouve un peu partout dans la rue et au final ils sont dispatcher au près de ces même associations.

Après il y a un premier tri, les fringues intéressantes et revendable sont gardées pour le marché plus ou moins local, le reste est mis en ballot et revendu au poids à un grossiste qui va le vendre toujours au poids et sans tri en Afrique subsaharienne. Et là il n'y a qu'une fraction qui est gardée pour être vendu sur les marchés locaux (donc tout les vêtements d'hiver, trop sale, et/ou endommagés et noirs (selon une vendeuse locale les africains n'aiment pas les habits noirs) sont jeté surtout plus que moins dans la nature).
Et c'est la même chose pour tout les pays occidentaux, alors oui une (toute) petite partie comme tu le dis est recyclé différement, mais c'est malheureusement plutôt l'exception qui confirme la règle.

https://www.rts.ch/info/monde/12767048- ... ution.html

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 18 Mars 2024, 11:39 
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Pareil que vous pour la tenue, je ne pourrais jamais sortir de chez moi sans m'habiller correctement, avec chemise et veste.

Quant aux vêtements, je suis surpris de vous lire. Je pensais qu'il y en avait beaucoup plus que ça qui étaient sauvés. Quand j'étais au Cameroun, j'avais observé que de très nombreuses personnes portaient des vêtements qui ne pouvaient que provenir du monde occidental. Du coup, j'en ai conclu que si beaucoup de vêtements étaient portés, cela voulait dire que beaucoup de vêtements étaient sauvés, et je suis tombé tout seul dans un joli biais cognitif. Que cela me serve de leçon.

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 20 Mars 2024, 23:44 
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"Rationner internet" : que peut-on faire avec 3 Go, limite hebdomadaire évoquée par Najat Vallaud-Belkacem pour assainir "nos rapports aux écrans" ?
La proposition formulée par l'ancienne ministre de l’Education nationale dans une tribune au "Figaro" impliquerait de changer largement nos habitudes.

Article rédigé parLuc Chagnon

"Avons-nous besoin de tant d'internet que cela ?" La question, posée par l'ancienne ministre de l'Education Najat Vallaud-Belkacem dans une tribune publiée sur le site du Figaro, lundi 18 mars, a agité les réseaux sociaux. Dans le texte, l'actuelle conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes et présidente de l'association France terre d'asile réclame des mesures pour résoudre le "problème" de "nos rapports aux écrans, et, plus concrètement, à internet".

Citant les conséquences négatives de certains pans d'internet et usages malveillants (comme les commentaires haineux ou les deepfakes), Najat Vallaud-Belkacem estime qu'il faudrait "que l'on réfléchisse concrètement aux moyens de rationner internet, par exemple en accordant un nombre limité de gigas à utiliser quotidiennement". Pour donner un exemple, elle choisit le chiffre trois.

"Si nous savons que nous n'avons que trois gigas à utiliser sur une semaine, nous n'allons sans doute pas les passer à mettre des commentaires haineux ou fabriquer des 'fakes'."

Najat Vallaud-Belkacem n'appelle pas précisément à imposer cette limite de trois gigaoctets par semaine, et évoque "une simple illustration" dans une publication sur le réseau social X (anciennement Twitter). Mais s'attarder sur l'exemple permet de mieux comprendre son propos. Que peut-on faire avec 3 gigaoctets (Go) de données par semaine ?

Dix fois moins qu'avec notre consommation actuelle
Actuellement, un Français moyen utilise bien plus de 3 Go par semaine. Selon l'Arcep, au 3e trimestre 2023, "le trafic par client actif 4G [s'élevait] à 15,9 Go par mois", soit environ 4 Go par semaine. Et on parle ici seulement des usages mobiles, sans compter la navigation sur ordinateur ou sur smartphone via Wi-Fi.

En 2022, justement, la consommation fixe de données s'élevait à 222 Go par mois et par foyer, soit près de 55 gigas par semaine par foyer, selon des données rassemblées par la Fédération française des télécoms (document PDF). Limiter l'ensemble des usages d'internet à 3 Go par semaine par personne impliquerait donc des coupes conséquentes dans nos usages actuels.

Sachant qu'un ménage français comptait en moyenne 2,17 personnes selon l'Insee en 2020, une personne équipée d'un abonnement internet fixe et mobile consomme donc en moyenne (55 Go/2,17 + 4 Go =) 29,35 Go par semaine. Soit 9,78 fois la limite évoquée par Najat Vallaud-Belkacem.

Dix heures de navigation par jour sur mobile… avec peu de vidéo
Certains opérateurs mobiles communiquent leurs propres estimations de consommation, qui peuvent varier très largement en fonction des activités. Regarder une vidéo en basse qualité consomme ainsi beaucoup moins de données qu'en très haute définition. Et consulter un site comme franceinfo.fr consomme moins que jouer à des jeux en ligne.

Selon Bouygues Telecom, avec 3 Go de données mobiles par semaine, on peut chaque jour naviguer sur internet pendant 2h30, télécharger 120 applications, envoyer 36 mails avec pièce jointe – en limitant le visionnage de vidéos à six heures par mois. D'après Orange, naviguer sur Facebook, Instagram ou Snapchat consommerait entre 90 et 156 Mo par heure, selon que l'on consulte plutôt des messages écrits, des photos ou des vidéos.

SFR donne des chiffres différents : selon l'opérateur, avec 3 Go par semaine, il est possible de naviguer sur internet pendant douze heures et d'envoyer 75 mails "dont quelques pièces jointes" par jour. A cela s'ajoutent cinq heures par semaine de vidéo en haute qualité, ainsi que quatre heures de musique et 10 téléchargements d'applications hebdomadaires.

Une heure de streaming vidéo en HD
Le streaming est l'un des usages qui consomme le plus de données. Sur Netflix, par exemple, le visionnage d'une vidéo sur navigateur web pendant une heure peut consommer d'environ 0,3 Go (qualité faible) à 7 Go (ultra haute définition). Et, justement, autour de 3 Go par heure de vidéo en haute définition. Impossible donc d'arriver au bout d'un long métrage avec une telle limitation.

Idem, à peu de chose près, pour Disney+, où regarder une heure de vidéo en Full HD (1080p) sur appareil mobile via Wi-Fi consomme déjà 2,5 Go de données.

Mais toutes les plateformes ne publient pas d'estimation sur la quantité de données consommées par leur service : YouTube ne communique pas de chiffres officiels. Spotify, Deezer et Apple Music, les leaders du streaming musical en France, non plus.


https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/rationner-internet-que-peut-on-faire-avec-trois-gigaoctets-limite-hebdomadaire-evoquee-par-najat-vallaud-belkacem-pour-assainir-nos-rapports-aux-ecrans_6433981.html

En dehors du côté des critiques sur le coté hors sol de la réflexion "ah mais on peut coder avec un papier et un crayon" (ouip ? mais pourquoi faire ? :shifty: ), cette question fait finalement un peu parler (là, c'est le sujet de C ce soir qui élève un petit peu le débat)... et je ne sais pas totalement qu'en penser. Déjà parce qu'on peut dire que les pouvoirs publics ont tout fait pour qu'on utilise internet/la technologie en général... déjà, sans internet, c'est bien compliqué de faire quoique se soit de nécessaire (payer ses impôts, faire ses comptes, des QR codes partout).
Et puis parce que ça sonne un peu "censure", internet étant, aussi, un moyen d'expression publique (pour le meilleur et pour le pire, certes. Mais tout de même)

Mais en même temps... ça permet de se poser AUSSI tout un tas de question, ne serait-ce que sur l'usage que l'on fait de la technologie à notre disposition (surtout avec l'arrivée plein pot de l'IA), comment on organise (ou ré-organise) une société, et une éducation à l'usage (éducation qui me semble effectivement plus intelligente et productive qu'un rationnement bête et méchant... :think: ).

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 21 Mars 2024, 10:20 
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NVB a écrit:
Citant les conséquences négatives de certains pans d'internet et usages malveillants (comme les commentaires haineux ou les deepfakes), Najat Vallaud-Belkacem estime qu'il faudrait "que l'on réfléchisse concrètement aux moyens de rationner internet, par exemple en accordant un nombre limité de gigas à utiliser quotidiennement". Pour donner un exemple, elle choisit le chiffre trois.

Quelle bonne idée ! Au lieu que l'État joue son rôle et contrôle Internet correctement, on n'a qu'à empêcher les citoyens de s'en servir. De la même façon, si on interdisait les transports en commun, il y aurait sans doute bien moins de fraudes !

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 21 Mars 2024, 12:30 
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Rationner internet : « Nous avons besoin d’être protégés contre nous-mêmes »

Yves Marry, auteur de « Numérique, on arrête tout et on réfléchit ! » est favorable à la proposition de Najat Vallaud-Belkacem, qui veut limiter l’usage d’internet. Il estime que cela nécessiterait une prise de conscience générale.

Yves Marry est cofondateur et délégué général de l’association Lève les yeux, qui promeut la déconnexion et milite pour la « reconquête de l’attention ». Il a coécrit avec Florent Souillot La Guerre de l’attention — Comment ne pas la perdre (L’échappée, 2022). Il vient de publier Numérique, on arrête tout et on réfléchit !, aux éditions Rue de l’échiquier.


Reporterre — Dans une tribune parue dans « Le Figaro » le 18 mars, l’ancienne ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem propose de rationner internet, en accordant un nombre limité de gigas à utiliser. Internet contribue, rappelle-t-elle, à la pollution numérique et au changement climatique [1]. Que pensez-vous de cette proposition ?

Du bien. Internet est un moteur puissant de notre dépendance aux écrans. Le rationner est une idée qui n’avait, jusqu’à présent, pas vraiment été mise en avant dans le débat public. Je suis très heureux qu’elle vienne, en plus, d’une personnalité politique qui a exercé des responsabilités au plus haut niveau.

Elle peut sembler paradoxale, quand on sait que Najat Vallaud-Belkacem a prôné la numérisation de l’école au temps où elle était ministre de l’Éducation, notamment en scellant un partenariat entre l’Éducation nationale et Microsoft, en 2015…

Oui, tout à fait. Mais tant mieux si elle a changé d’avis depuis. Je vois ça comme le signe très positif d’une évolution des mentalités.


Passer par le rationnement, n’est-ce pas trop autoritaire ?

Évidemment, il faudrait que ce soit décidé dans un cadre démocratique. La décision ne peut pas venir d’en haut, sans quoi elle pourrait provoquer du rejet. Mais le fait que la puissance publique organise une limitation de l’accès aux écrans et à Internet me semble, sur le principe, très intéressant. C’est même, a priori, la seule manière d’être à la hauteur du problème. Nous avons en quelque sorte besoin d’être protégés contre nous-mêmes dans notre rapport aux écrans, étant donné qu’il y a une dimension très addictive, encouragée par des ingénieurs qui disposent de techniques de captation de notre attention bien supérieures à notre capacité de résistance individuelle.

« Les plus jeunes sont conscients que leur attachement à TikTok est toxique »
La société serait-elle vraiment prête, aujourd’hui, à accepter une telle mesure ?

Le débat serait en tout cas intéressant. Avec l’association Lève les yeux, quand on parle avec les plus jeunes de l’application TikTok, ils nous disent souvent qu’ils seraient prêts à payer cher pour la conserver, parce qu’ils y sont très attachés. Et ils expliquent en même temps être prêts à payer pour qu’elle soit interdite à l’échelle mondiale, ou pour que personne ne l’ait autour d’eux. Ils ont conscience que leur attachement à cette application est toxique, et demandent en quelque sorte à ce qu’on les aide à s’en libérer. C’est toute l’ambivalence de l’addiction : elle nous procure du plaisir à court terme, mais on sait, au fond de nous, qu’elle nous fait du mal.

« L’enfermement dans le numérique contribue au mal-être »
Ce genre de proposition ne risque-t-il pas de renforcer le cliché selon lequel l’écologie équivaudrait à une privation de liberté ?

Effectivement, l’un des défis majeurs pour l’écologie politique aujourd’hui, c’est de se sortir de cette image punitive dans laquelle ses adversaires — ceux qui veulent accélérer le développement industriel à l’infini dans un monde aux ressources finies — veulent l’enfermer. La sobriété, selon eux, serait de la souffrance.

Je pense que c’est l’exact inverse. Arrêter de regarder des séries tous les soirs, c’est le contraire de la tristesse. Si on se remettait à faire des jeux de société en famille, à lire, à avoir des discussions, si on se mettait à débattre dans des clubs de discussion, des cafés, des bars, plutôt que sur Twitter, notre joie et notre bien-être seraient bien supérieurs. Les études montrent très clairement que l’enfermement dans le numérique contribue au mal-être. L’hyperconsommation numérique ne rend personne heureux.

« Retrouver le sens des limites est vital »
Le terme de « rationnement » a une connotation péjorative, mais retrouver le sens des limites est vital. L’accélération et l’aliénation provoquées par la technologie numérique nous empêchent d’entrer en résonance avec le monde. Aller vers davantage de déconnexion, c’est aller vers davantage de joie.


La proposition de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué un véritable tollé. Qu’est-ce que cela révèle, selon vous, de notre rapport au numérique ?

Je n’ai pas vu le détail de toutes ces réactions, mais je ne suis pas du tout surpris. Günther Anders [philosophe et pionnier du mouvement antinucléaire] a déjà démontré il y a bien longtemps que nous avons une fascination collective pour la technologie. Dans son livre L’obsolescence de l’homme [publié en 1956], il montre que l’humain se sent faible face à ces technologies, qu’il est fasciné. On appuie sur un bouton, il se passe quelque chose que l’on ne comprend pas, ça provoque une sensation de magie. Et comme nous avons besoin d’idoles et ne croyons pas trop en Dieu, des formes d’adoration se sont développées. Elles sont aveuglantes, au sens où elles nous empêchent de vraiment réfléchir à ce sujet.

La plupart des adultes consomment énormément internet. Les mettre face à cette réalité les bouscule. Ça touche à l’émotionnel. Et en parallèle, des lobbies jouent à plein la stratégie du doute.


« On voit des parents complètement absorbés par leur smartphone imaginer que des enfants de 6 ans vont réussir à prendre le contrôle sur des applications addictives », remarque Yves Marry. Pexels / Yan Krukau
Et puis, l’idée perdure dans le débat public que la technologie numérique est neutre, que tout dépend de ce que l’on en fait. Un peu comme un couteau, qui peut éplucher ou tuer. On a l’impression qu’en apprenant à bien l’utiliser, tout irait pour le mieux. On voit des parents complètement absorbés par leur smartphone imaginer que des enfants de 6 ans vont réussir à prendre le contrôle sur des applications addictives. C’est d’une naïveté assez surprenante. J’aime beaucoup cette réflexion de Bernard Charbonneau [penseur et pionnier de l’écologie] : ce que nous prenons pour la neutralité de la technique, ce n’est que notre neutralité envers elle.


Y a-t-il des alternatives au rationnement pour limiter notre dépendance au numérique ?

Il doit s’accompagner d’une forme de désescalade technologique plus générale. Arrêter de distribuer des tablettes et des écrans à l’école, promouvoir le droit à la non-connexion administrative [par exemple, ne pas être obligé d’avoir un compte en ligne pour payer ses impôts], encourager le droit à la déconnexion dans les entreprises, interdire les smartphones avant 15 ans, former les professionnels de santé sur ces questions… Beaucoup de choses pourraient être faites, si la puissance publique s’en donnait les moyens.


D’ici 2050, les émissions liées au numérique pourraient tripler en France. Chaque jour, davantage d’usages sont numérisés : consulter le menu d’un restaurant, s’informer, écouter de la musique… Est-il encore seulement possible de résister à cette lame de fond ?

Quand j’entends quelqu’un comme Najat Vallaud-Belkacem s’exprimer sur le sujet, ça me donne un peu d’espoir. Le président de la République a également consacré cinq minutes de ses vœux à la question de l’impact des écrans sur les enfants. Le sujet monte à l’agenda et commence à être un peu plus débattu. Il y a des raisons d’espérer.


https://reporterre.net/Rationner-internet-Nous-avons-besoin-d-etre-proteges-contre-nous-memes

Un autre article, d'un angle plus militant, sur le sujet...

Après, là où je m'interroge, c'est que c'est clair qu'il y a, et rapidement, des soucis d'addictions... surtout chez les plus jeunes. On ne peut pas le nier, on a tous été témoins, dans son entourage plus ou moins proche, d'un gosse totalement rendu totalement insupportable parce qu'il voulait être devant un jeu/dessin animé plutôt qu'être en société etc...
Donc effectivement, se poser la question, par exemple, du numérique à l'école et comment éviter ses formes d'addiction, ça me parait pas une mauvaise idée. :think:

Après, on est d'accord : c'est plus sur la place de la technologie/du numérique dans nos vies et dans tous leurs aspects (encore une fois, aujourd'hui, il est quasi impossible de faire la moindre démarche administrative sans passer par internet, partout c'est des répondeurs anonymes et pouvoir avoir un contact avec une vraie personne c'est compliqué. Parce qu'évidemment, rien dans l'administration et autres, le but est de se débarrasser le plus possible de l'humain...) qu'il faut interroger, qu'un rationnement/censure bête et méchante.

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 08 Avril 2024, 18:41 
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Mort d’Émile: Cyril Hanouna invite un ex-médium de la CIA qui aurait localisé le corps avant tout le monde

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Après la découverte des ossements du petit Emile au Haut-Vernet, Cyril Hanouna recevait un ex-espion qui a travaillé pour la CIA. Sur le plateau de Face à Hanouna, il a livré un témoignage édifiant.

Le 30 mars, des ossements du Petit Emile étaient retrouvés dans le hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Hautes-Provence) par une randonneuse. L’épilogue de près de neuf mois de recherche. Emile, deux ans et demi au moment de sa disparition, n’avait plus donné signe de vie depuis le 8 juillet dernier après avoir échappé à la vigilance de ses grands-parents qui en avaient la garde en ce premier jour de vacances d’été.

Ce dimanche 7 avril, dans Face à Hanouna, Cyril Hanouna est revenu sur cette découverte avec un invité exceptionnel : le Major Edward Dames, un expert qui a travaillé pour la CIA. "C’est une exclusivité incroyable. Merci Major d’être avec nous… Il vient spécialement des Etats-Unis, de Sacramento", a précisé le présentateur de C8 avant de donner la parole à son invité qu’il a présenté comme "un medium". Ce dernier a collaboré pendant des années avec la CIA pour résoudre des cold case, des affaires non élucidées.

Un ex-espion affirme avoir localisé le corps de l’enfant à distance

Dès le début de sa prise de parole, le Major Edward Dames a précisé qu’il n’était pas medium mais qu’il voyait à distance. "C’est une compétence acquise, une capacité naturelle. Chacun peut être entrainé. Après six mois, on peut avoir les compétences de base. Après deux ans, on devient professionnel", a-t-il lancé.

En décembre dernier, ce spécialiste américain dit avoir été contacté par un français, un moine franciscain, pour se pencher sur la disparition d’Emile. "Il m’a fallu un jour pour trouver son corps et un autre jour pour vérifier mes travaux", a affirmé l’ex-espion de la CIA qui a travaillé des Etats-Unis, sans jamais se rendre au Haut-Vernet. Il a ensuite envoyé un mail aux enquêteurs chargés de faire toute la lumière sur la disparition du garçonnet.

"Je ne suis pas medium, je vois à distance"

Le major Edward Dames, qui a travaillé pour la CIA, aurait dévoilé le lieu où le corps d'Emile se trouvait il y a plus de quatre mois à la police. Il nous explique comment il a développé cette "compétence"

https://twitter.com/i/status/1777049426718069067

Ce mail qui n’a pas été pris au sérieux...

Dans Face à Hanouna, le Major Edward Dames a affirmé avoir envoyé un mail au maire du Vernet en décembre dernier pour l’alerter de la localisation précise du corps d’Emile. Après la découverte des ossements de l'enfant, il s'avère que l'expert avait vu juste. Un mail récupéré et lu par Cyril Hanouna sur le plateau.

Voici le contenu du mail envoyé par le major Edward Dames aux autorités françaises, et qui dévoile l'endroit où se trouvait le petit Emile...

https://twitter.com/i/status/1777049973722382595

Laurent Fontaine s’est alors étonné du silence des autorités françaises après la découverte de ce mail. "Les autorités ne répondent pas parce que, si un étranger résout une affaire alors qu’elles ne le font pas, c’est un peu honteux […] C’est de la politique. On n’oublie l’enfant", a-t-il commenté face à des chroniqueurs médusés.

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Dernière édition par StarVolante le 09 Avril 2024, 03:34, édité 1 fois.

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MessagePublié: 08 Avril 2024, 18:44 
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Pourquoi il a choisi Hanouna ?... :roll:

(oui bon, pas sûr que les autres chaînes aient voulu l'inviter, mais Hanouna l'a sans doute fait pour de mauvaises raisons, du coup... je ne sais qu'en penser... :think: )

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 08 Avril 2024, 18:45 
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Chimère a écrit:
Pourquoi il a choisi Hanouna ?... :roll:


Sûrement parce-que c'est la chaine faisant le plus d'audience (en ce moment), je pense.

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 11 Avril 2024, 09:35 
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https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pays-bas-une-jeune-femme-qui-a-demande-l-euthanasie-pour-troubles-psychiatriques-temoigne-20240410

Citer:
Pays-Bas : une jeune femme qui a demandé l'euthanasie pour troubles psychiatriques témoigne

Âgée de 28 ans, cette femme affirme avoir formulé une demande qui a été acceptée par les médecins dans un pays pionnier en termes de légalisation de l’euthanasie.

«J’ai 28 ans et je dois mourir en mai». La Néerlandaise Zoraya ter Beek, interrogée par le média américain The Free Press, fait partie de la trentaine de jeunes de moins de 30 ans qui demandent désormais la mort aux Pays-Bas via la procédure d’euthanasie.

«J'ai toujours été très claire : si ça ne s'améliore pas, je ne peux plus vivre», a-t-elle expliqué auprès du site d’information, affirmant avoir formulé la demande auprès de la commission en charge de vérifier que le parcours se déroule dans les conditions prévues par la loi.

Et d'après elle, son psychiatre a été formel. «Nous ne pouvons plus rien faire. Ça ne s'améliorera jamais», lui aurait-il expliqué. La loi prévoit aussi l'avis d'un deuxième médecin indépendant. La demande a été étudiée et acceptée par la commission.


Oui, je sais, c'est un article du Figaro... :mrgreen:
Mais c'est le seul que j'ai trouvé qui relayait le témoignage de Zoraya Ter Beek (qui me rappelle beaucoup l'histoire de la jeune belge Shanti).
Et comme c'est d'actualité et qu'on est sur le fil actualité... :shifty:

Personnellement, même si je peux comprendre que dans certains cas (maladies dégénératives, incurables) des personnes n'aient plus l'envie de vivre et qu'il faut entendre cette demande, et proposer une solution (je ne suis donc pas, en soit, totalement contre l'euthanasie)... je trouve qu'on voit de plus en plus se dessiner des dérives et des effets pervers, et j'ai l'impression qu'ils sont pour beaucoup anecdotiques, alors qu'ils me semblent annoncer une pente vraiment glissante... :think:

Est-ce qu'au final, cette "solution" ne serait pas en train de devenir une solution de facilité, dès lors que les soins deviennent incertains, coûteux, longs etc...
En l'espèce, je ne crois pas que les médecins de cette jeune femme puissent se permettre d'être aussi affirmatifs quand à l'absence de soins possibles. Il y a des protocoles alternatifs (notamment les thérapies psychédéliques), qui donnent de vrais résultats, Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre.

D'autre part, tant qu'on aura pas un accès à des soins palliatifs qui soient de vrais soins et un vrai accompagnement, tant qu'on aura pas des structures d'accueil en nombre suffisant et de qualité pour les personnes handicapés, âgées, en souffrance physique ou mentale... je pense qu'on se trouvera dans une situation où faire de l'euthanasie une "solution de facilité" sera beaucoup trop tentante.
On la présente un peu trop comme une "bonne" solution, une solution parfaitement éthique, alors que l'éthique justement imposerait d'en faire une solution extrême, de dernier recours... Et avec ce qui se profile en Belgique, aux Pays-Bas ou au Canada, je n'ai pas l'impression que ça soit le cas... :think:

J'ai peut-être un peu trop d'imagination, et trop pessimiste, mais je vois arriver un demain assez effrayant, où l'euthanasie sera benoîtement et gentiment proposée à toutes personnes "improductives", trop vieille, trop malade, handicapée, trop inadaptée socialement... bref toute personne ne rentrant pas dans les cases d'une société, pour qui visiblement l'inclusion, l'accueil et l'acceptation de la différence, le soin aux plus faibles restent finalement des mots. Et juste des coûts dans lesquels il faudra tailler... :think:
Plus besoin de lui faire une place, plus besoin de la considérer comme digne d'attention, si la société ne lui convient pas comme elle, elle peut mourir c'est pas si compliqué...

Sans compter que cela peut, finalement, justifier des coupes budgétaires ou amoindrir la nécessité de recherches médicales concernant les maladies dégénératives/incurables, les troubles mentaux etc... qui sont longues, coûteuses, incertaines... :think:

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 Sujet du message: Re: Topic actu
MessagePublié: 11 Avril 2024, 13:42 
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Localisation: Au fond à gauche (et derrière Pochel, ça semble plus sûr)
Je partage tout à fait les appréhensions que tu exprimes.

Je n'ai pas énormement d'énergie pour réagir en ce moment mais quelques mots tout de même.

Chimère a écrit:
Personnellement, même si je peux comprendre que dans certains cas (maladies dégénératives, incurables) des personnes n'aient plus l'envie de vivre et qu'il faut entendre cette demande, et proposer une solution (je ne suis donc pas, en soit, totalement contre l'euthanasie)... je trouve qu'on voit de plus en plus se dessiner des dérives et des effets pervers, et j'ai l'impression qu'ils sont pour beaucoup anecdotiques, alors qu'ils me semblent annoncer une pente vraiment glissante... :think:

Ta remarque me fait penser au documentaire Les mots de la fin, que j'ai vu plusieurs fois et que j'avais trouvé très intéressant, comme la plupart des docus sur le sujet de l'euthanasie et de la fin de vie.

Je rejoins bien sûr tes interrogations, absolument légitimes. Mais me revient ici la question posée par un médecin dans le docu et que j'avais trouvée elle aussi très légitime : les médecins qui pratiquent l'euthanasie pourraient-ils encore se regarder dans une glace si, après le refus d'euthanasier une personne en grande souffrance morale, celle-ci était finalement retrouvée suicidée dans une grande marre de sang par ses propres moyens ? Ne serait-ce pas là aussi la traduction d'un échec de prise en charge ? Le médecin concluait en posant la question dérangeante : Vaut-il mieux une euthanasie réussie ou un suicide raté ?

C'est bien à ce genre de choses qu'on voit que la question de la fin de vie n'est définitivement pas simple...

Citer:
En l'espèce, je ne crois pas que les médecins de cette jeune femme puissent se permettre d'être aussi affirmatifs quand à l'absence de soins possibles. Il y a des protocoles alternatifs (notamment les thérapies psychédéliques), qui donnent de vrais résultats, Ce n'est qu'un exemple parmi d'autre.

Tout à fait d'accord là aussi. Le documentaire Les mots de la fin montrait quant à lui un monsieur âgé en grande souffrance moral après la mort de sa femme qui avait réclamé l'euthanasie quelques mois plus tôt et qui revenait finalement pour dire qu'après avoir discuté avec une infirmière, il avait changé d'avis et décidé de vivre. C'est bien la preuve (si on en doutait) que ces cas existent et qu'il ne faut pas conclure trop vite à l'irréversibilité des discours des patient-e-s.

Citer:
J'ai peut-être un peu trop d'imagination, et trop pessimiste, mais je vois arriver un demain assez effrayant, où l'euthanasie sera benoîtement et gentiment proposée à toutes personnes "improductives", trop vieille, trop malade, handicapée, trop inadaptée socialement... bref toute personne ne rentrant pas dans les cases d'une société, pour qui visiblement l'inclusion, l'accueil et l'acceptation de la différence, le soin aux plus faibles restent finalement des mots. Et juste des coûts dans lesquels il faudra tailler... :think:
Plus besoin de lui faire une place, plus besoin de la considérer comme digne d'attention, si la société ne lui convient pas comme elle, elle peut mourir c'est pas si compliqué...

Ca pose bien entendu question. Et tu as parfaitement raison d'évoquer le fait que la maladie, le handicap sont majoritairement vécus comme des fardeaux : je suis absolument certaine que si un autre regard était posé sur les gens concerné-e-s par ses problématiques, certain-e-s ne voudraient plus mourir car l'une des peurs fréquemment évoquée est celle d'être un "poids" pour son entourage. Pour que ce ne soit pas le cas, on préfère disparaître, ce qui est horrible quand on y pense...

Citer:
Sans compter que cela peut, finalement, justifier des coupes budgétaires ou amoindrir la nécessité de recherches médicales concernant les maladies dégénératives/incurables, les troubles mentaux etc... qui sont longues, coûteuses, incertaines... :think:

Pas mieux.

_________________
Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup


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