Chers amis d'Outre-Quiévrain de France, savez-vous ce que le belge de la rue appelle "un barakie" ? Et bien, m'a vous le conter, mon enfant :
Le barakie, ou "belgicus profondus", est une espèce vivant exclusivement en Belgique, principalement localisée près des terrils où il trouve son régime alimentaire. C'est une branche de la famille "Wallonicus vulgaris". Le brassage avec d'autres cultures que celle de la frite donne de nouvelles races de barakies, avec des capacités différentes (citons le mingapet, équivalent italobelge du barakie). Il existe plusieurs sortes de barakies, réparties en grands groupes :
- Le Barakie de kermesse, individu sédentaire des abris-bus, nichant pas loin des Delhaize, où il trouve son alimentation principale (des cervelas et des carapils), - Le Barlot, qui effectue une courte migration journalière à son réveil, vers les seize heures, entre son territoire et le café "maison du peuple" le plus proche. - Le rambo des pachies, assez rare celui-là. Son pelage rapelle les couleurs des treillis militaires, bien que l'animal ne soit pas apte à réussir les tests d'intelligence de l'armée. Il aime se cacher dans des endroits appelés "stock américain" ou autres enseignes vendant entre autres ferrailles et matériel de guerre. Il est fort instinctif et sait discerner toutes conspirations et la présence du "Jorjbouch" dans les grands évênements. - Le ronnie, certainement le plus énervant. De nature bruyante et aggressive, il se déplace dans des véhicules dit "customisé". Son sens de réflexion étant minimal, il n'est pas difficile de lui vendre une voiture au quintuple de sa valeur, tant l'animal est comme la pie attiré par ce qui est brillant ou métallisé. Des tests en laboratoires ont démontré que le ronnie est capable de débourser 10 000 euros pour une skoda de 1987 entourée par une feuille d'aluminium. Bien que se reproduisant assez vite (à peine à la maturité sexuelle), il délaisse assez vite ses petits et les sous-alimente afin de pouvoir économiser plus vite et s'acheter des néons bleus, qu'il sera incapable d'installer correctement sur son bas de caisse.
Le point commun de toutes ces sous-familles est l'impossibilité de s'exprimer correctement, rendant le barlot rapidement en colère. Bien que principalement hurleur, le barakie peut devenir dangereux si d'autres barakies de son clan sont présent dans les entourages. (à suivre)
_________________ "Sa famille était tellement recomposée qu'aucun de ses deux parents n'était son géniteur." "Il était tellement peu sûr de lui qu'il a fixé un gps sur son boomerang"
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