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...Comme pour se prouver qu'il ne rêvait pas, il plongea la main dans sa poche et en extirpa la petite boîte métallique au contenu mystérieux qu'Ar Soner lui avait confiée la veille au soir et il la serra très fort dans le creux de la main afin d'en éprouver la matérialité. Mais non, il ne rêvait pas : levant la tête vers les fenêtres éclairées des appartements, qui se détachaient sur la face sombre de son immeuble, il pouvait presque deviner ce à quoi chacun de leurs occupants étaient en train de s'affairer à cet instant précis ...... C'est ainsi qu'il entendit une voix qui semblait lui dire : "On vit dans un univers où tout le monde sait que le paranormal existe, mais on ne respecte toujours pas la vie privée des gens, non mais c'est quoi ce raffût !"...
Ce qui était étonnant, c'est qu'il ne parvint pas à deviner d'où provenait cette voix. Elle semblait surgir de partout à la fois, comme si tous les occupants de l'immeuble avaient crié ceci d'un seul souffle. En étudiant plus précisément la façade plongée dans l'obscurité, PsychoPompos remarqua que tous les appartements se ressemblaient étrangement, très étrangement — on eût presque dit que l'immeuble entier était constitué du même logement, peuplé des mêmes habitants, se répétant à l'infini. Et tous les habitants faisaient exactement la même chose :
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