Tagada-tsoin-tsoin, le nouveau Ghibli arrive sur les écrans le 12 janvier 2011 :
Arrietty, le petit monde des chapardeurs (
Karigurashi no Arrietty en VO).
L'histoire est très librement inspirée du livre pour enfants
Les Chapardeurs (
The Borrowers) de Mary Norton, qui a déjà fait l'objet de plusieurs adaptations sous forme de dessins animés ou de films.
On ne peut pas vraiment dire que ce soit un Miyazaki au sens strict puisque la réalisation a été confiée à un des animateurs du studio (Hiromasa Yonebayashi)... mais le vieux monsieur a écrit le scénario et supervisé les différentes étapes du projet – il est donc probable qu'on sentira sa patte dans le film.
Sur Wikipédia, il y a écrit:
L'histoire se déroule au Japon, en 2010. Les Chapardeurs sont des lutins hauts d'une quinzaine de centimètres qui vivent sous les planchers en tâchant de ne jamais être vus par les humains. Comme leur nom l'indique, ils vivent de chapardages, mais ne volent que le strict nécessaire. Le film relate les aventures de la jeune Chapardeuse Arrietty, 14 ans, et de sa famille, dans une maison pleine de dangers3. L'arrivée d'un jeune garçon dans cette maison de campagne va complètement transformer l'existence de notre héroïne. Le film s'axe en effet, et c'est assez récurent dans les œuvres du Studio Ghibli, sur la rencontre d'un jeune homme et d'une jeune femme, ici Arrietty la chapardeuse, et Shô, jeune enfant souffrant venu se reposer une semaine dans cette vieille maison familiale. Leur rencontre sera la clé de l'histoire.
Et la bande-annonce peut être vue sur youtube :
J'avais été assez déçu par les dernières productions du studio Ghibli : entre
Les Contes de Terremer qui était sympathique mais pas transcendant, un
Château Ambulant finalement assez convenu et un
Ponyo sur la Falaise clairement destiné à public d'enfants, je commençais à désespérer un peu.
J'avais lu également les grandes lignes de l'histoire d'Arrietty il y a presque un an, et n'avais pas été particulièrement emballé par l'idée : les Chapardeurs, c'est du vu et du re-vu, difficile de faire quelque chose d'original sur une base déjà adaptée des dizaines de fois.
Mais en fait... la bande-annonce a dissipé la plupart de mes inquiétudes sur ce nouveau Ghibli. L'anime a l'air de se rapprocher "dans l'esprit" du
Voyage de Chihiro, avec un rythme assez lent et contemplatif, plusieurs niveaux de lecture, un fond assez sombre (mais cela se voit plus dans les bandes-annonces japonaises)... Bref, du tout bon.
Et je ne dis pas ça juste parce que c'est la harpiste bretonne Cécile Corbel qui signe la musique du film et qu'on entend des cornemuses en bande-son...