Tout d’abord, merci pour cet échange, que je trouve effectivement très intéressant et réellement enrichissant.
Metronomia a écrit:
Si ta métaphore selon laquelle "il n'y a pas de mauvais outil, il n'y a que de mauvais artisans" peut paraître immédiatement juste, séduisante et percutante, je me rends compte que je la questionne. En effet, si, de ton côté, tu sembles certain que ce sont les hommes qui sont défaillants dans leur utilisation de l'outil, je me demande, moi, si ce n'est pas carrément l'outil que je remets en question. Pour continuer de filer la métaphore, il me semble qu'il y a parfois des outils défaillants ou, à tout le moins, des outils qui ne sont pas efficients dans certains cadres. Alors oui, l'utilisation de tel outil plutôt qu'un autre appartient in fine à celui qui l'emploie, mais dans ce cas, on ne peut pas prétendre que la zététique peut (doit?) s'utiliser dans un quotidien. Auquel cas, ce serait un peu comme si tu sommais les gens de se raser quotidiennement avec une débroussailleuse(*). Or, j'ai l'impression (erronée? tu me le diras) que c'est pourtant le discours qui est souvent tenu.
Je peux difficilement répondre de manière précise, puisqu’il s’agit là d’une impression plutôt qu’une critique ciblée portant sur tel ou tel outil tiré de la caisse estampillée « zététique ». Je note néanmoins que jusqu’ici, la discussion s’est concentrée uniquement sur les gens qui emploient ces outils, et pas du tout sur les outils en eux-mêmes. Révélateur ?
Il n’y en a pas moins de la pertinence dans ta remarque, qui m’a fait penser à plusieurs facteurs susceptibles d’expliquer l’impression que tu décris.
La première est liée aux médias utilisés aujourd’hui par la plupart des zététiciens (à l’exclusion de formats plus traditionnels comme les « Tronche en live » par exemple). Sur une vidéo relativement courte il faut être concis. Quant à débattre sur Facebook, c’est une gageure en raison de la cacophonie qu’induit le format. Et ne parlons même pas de Tweeter, où il est purement et simplement impossible de faire passer la plus petite mesure de subtilité en 140 signes. Je m’étonne d’ailleurs de la naïveté de Mendax dans son billet sur le « tweeto-militantisme », où il semble avoir sincèrement cru qu’un débat sérieux était possible sur ce média. Bref. Il en résulte qu’on va au plus court sur des formats qui favorisent la « punchline » au détriment de la nuance. Est-ce que c’est pertinent ? Je ne le pense pas. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai toujours privilégié l’écrit plus « posé ». C’est plus long, mais on peut faire du bon travail ou, comme ici, avoir un échange fructueux. Hélas, dans le monde d’aujourd’hui, il faut être dans l’instantané et surtout dans la réaction. Prendre des jours pour se livrer à un débat approfondi comme nous le faisons présentement ? Impensable à l’heure de la consommation massive de lectures rapides et superficielles. Alors on réagit vite, très vite, sinon le sujet est oublié dans l’heure qui suit. Surtout, on n’argumente plus, on condamne. Et gare à soi si on ne le fait pas avec assez de promptitude ! L’exemple d’Usul que tu as mentionné est des plus parlants. Même si ça relève du jeu de mot plus que d’autre chose, je dirais qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’une société qui marche à « réaction » de la sorte finisse par se muer de plus en plus ouvertement en société réactionnaire. Mais je m’égare derechef. Les webzététiciens ont choisi de se conformer à ce type de médias, ce qui a accru leur audience de manière considérable. Mais ils en subissent également les règles, et celles-ci ne sont guère favorables à l’application minutieuse de la démarche zététique.
Deuxièmement, il faut aussi garder à l’esprit la « structure sociale » du milieu zététique. Nous n’avons jamais cherché à quantifier la chose mais, lorsque j’étais membre de l’Observatoire zététique, la majeure partie d’entre nous était issue de filières universitaires en sciences de la nature ou d’autres formations techniques. Avec mon cursus en histoire, je faisais plutôt figure de plante exotique. Je n’ai pas vraiment de raisons de penser que les choses aient beaucoup changé depuis. En ce qui concerne la TeB, je crois me souvenir que Mendax est diplômé en chimie, et Vled en musicologie (où les mathématiques jouent un rôle prépondérant). Il n’est donc pas étonnant qu’ils soient mal à l’aise sur des sujets qui se rapprochent davantage du champ des sciences de l’homme. Je l’ai constaté avec plusieurs membres de l’OZ : habitués à la démarche expérimentale des sciences « dures », où il est plus aisé de tendre vers l’objectivité parce que les instruments de mesure sont rarement faussés par la présence de l’être humain, ils avaient toutes les peines du monde à comprendre comment on pouvait produire du savoir dans des disciplines où s'approcher de la vérité est beaucoup plus difficile, en raison de la présence de l’humain comme source. En résumé, la culture scientifique d’une majorité de zététiciens actuels ne les prépare pas à utiliser correctement les outils zététiques sur un sujet de société qui, par définition, implique des enjeux humains et pas uniquement des données quantifiables.
Enfin,
last but not least, il y a bien un défaut inhérent à la zététique elle-même, et qui tient à sa dimension vulgarisatrice. Les principes zététiques ont été formalisés pour permettre d’apprendre et d’utiliser des notions de logique, de méthodologie, voire d’épistémologie parfois pointues. Il en résulte quelque chose de facile à retenir, en effet, mais qui n’en demande pas moins à être approfondi un minimum pour être utilisé correctement. Le problème, c’est qu’il est facile de négliger cet approfondissement et de se contenter du minimum, qu’on utilise alors comme une liste de formules toutes faites. Or, et je te l’ai déjà écrit, beaucoup de zététiciens à l’heure actuelle agissent de la sorte. Pour eux les principes zététiques servent juste à créer l’illusion qu’ils ont raison, ce qui fonctionne très bien sur des réseaux sociaux où il est par définition impossible d’approfondir. Ce n’est pas légitime, et ce type de comportement a beaucoup fait pour m’éloigner du milieu zététique, mais là encore c’est surtout un problème d’utilisation défaillante. Pour continuer dans la métaphore de l’outillage, c’est un peu comme si on fabriquait une perceuse très performante avec de nombreuses fonctionnalités, mais que certains utilisateurs n’emploieraient que pour percer très grossièrement parce qu’ils se sont contentés de lire la page de garde du manuel. Est-ce la faute de la perceuse ? Je ne crois pas*.
On a là trois facteurs importants qui, séparément, ne sont pas à négliger.
Maintenant, essaye de combiner les trois.
*(même s’il faut admettre que dans les vrais magasins de bricolage, les utilisateurs de perceuses sophistiquées pensent le contraire)
Citer:
Au risque de te déplaire fortement, je vais faire une supposition. Il m'arrive de plus en plus de me demander si ce ne serait pas par fainéantise.
C’est possible, individuellement. Je dirais même que ça se combine plutôt bien avec le point précédent : on peut imaginer que c’est par flemme que certains ne prennent pas la peine d’approfondir les principes de la zététique. Même si c’est certainement loin d’être la seule raison.
Citer:
Plus largement, je me demande si la zététique ne serait pas un outil de feignant.
Non.
Penser que parce que des gens appliquent la zététique avec fainéantise, celle-ci a été créée spécifiquement dans ce but, c’est raisonner à l’envers (raisonnement « panglossien » pour reprendre un terme zététique). Si les outils zététiques sont utilisés par des feignasses c’est parce qu’ils ont été faits pour être enseignés facilement, ce qui les rend accessibles à beaucoup de gens… y compris des velus de la paume.
Si l’on peut reprocher un truc à la zététique, c’est peut-être bien d’avoir trop vulgarisé. Mais à mon sens, les outils demeurent valides lorsqu’ils sont pleinement compris et correctement utilisés.
Et puis non, quand je vois le temps que j’ai passé à préparer mes publications et mes interventions orales, ou quand je vois le travail que représente une étude de cas sérieuse en ufologie pour certains de mes amis qui sont enquêteurs pour le GEIPAN (où il y a une foule de choses à prendre en compte), on ne peut vraiment pas dire que c’est un truc de feignasse. Désolé. C’est même tout le contraire. L’application d’une méthodologie rigoureuse, c’est long.
Citer:
Or, il me semble que la zététique en tant qu'outil prête bien le flanc à ça. D'ailleurs, j'ai l'impression que pas mal de zététiciens nuancent de plus en plus certains grands principes. Je veux dire, il me semble qu'ils ont toujours nuancé, mais qu'ils le font plus nettement ces dernières années. Exemples:
- Une allégation extraordinaire nécessite une preuve plus qu'ordinaire: pas forcément vrai. C'est de plus en plus souvent remis en cause.
Alors là, ça fait dix ans que je le dis : le problème n’est pas que cette formule est fausse, mais qu’elle n’est pas comprise correctement.
Du reste, pour qu’elle le soit il ne faut pas utiliser cette version (avec « preuve plus qu’ordinaire ») parce qu’elle la dénature totalement. La seule formulation correcte est « une allégation extraordinaire nécessite des preuves extraordinaires ».
Ce qu’il faut comprendre ici c’est que le degré de preuve à apporter à l’appui d’une allégation doit être en proportion avec ce que ladite allégation remet en cause dans l’ensemble de nos connaissances. Plus on va remettre en question de choses solidement établies et bien documentées, plus on devra apporter de preuves pour soutenir cette remise en cause. C’est la répétition du mot « extraordinaire » qui créée l’analogie et évoque donc l’idée de proportion entre la nature de l’allégation et les preuves qui doivent la soutenir**.
**(parce qu’il est bien évident qu’au sens premier, « preuve extraordinaire », ça ne veut rien dire)
Citer:
- Rasoir d'Ockham: pas toujours efficient.
Là encore, c’est une question d’utilisation. Il faut bien admettre que le terme « rasoir » ne rend pas justice à ce qu’on devrait se borner à appeler le principe d’économie des hypothèses. Même si tout le monde emploie encore « rasoir d’Ockham », moi le premier, par habitude, et parce qu’on n’a pas tous les jours l’occasion de citer un auteur médiéval.
« Rasoir » n’est pas adapté parce que justement, le principe d’économie des hypothèses ne permet pas de trancher sans examen. C’est un outil de classement. Il me semble avoir développé ce point de vue dans un article intitulé approximativement « La zététique appliquée à l’ufologie » et qui doit sûrement traîner encore quelque part sur le site de l’OZ.
Le principe d’économie permet de classer les hypothèses en fonction du nombre de conditions et de suppositions qu’elles impliquent – en gros, de leur complexité. Il est bien évident que l’hypothèse la plus simple n’est pas obligatoirement celle qui fournira l’explication du phénomène rapporté. Elle est juste celle qu’on vérifiera en premier. Puis on s’attaquera aux autres, jusqu’à en arriver à des hypothèses invérifiables – qu’on sera forcément contraint de négliger. L’explication retenue sera alors celle qui correspondra le mieux aux faits. Dans le cas où deux hypothèses correspondraient aux faits de manière égale, à la limite, on pourrait trancher avec Ockham. Mais avec les réserves d’usage.
En tant qu’outil de classement, le rasoir d’Ockham serait donc plutôt un peigne, en fait.
Citer:
- Il est logiquement impossible de démontrer l'inexistence d'un phénomène: pas forcément vrai non plus.
J’avoue ignorer que ce principe faisait débat. Si tu as des billes, je suis preneur.
Citer:
Je me permets de formuler une autre hypothèse, qui vient s'ajouter à celles que tu as formulées et auxquelles je souscris.
On peut aussi imaginer que si pas mal de zététiciens font souvent appel aux mêmes figures, c'est peut-être tout simplement parce qu'ils ont du mal à trouver satisfaction ailleurs. En gros: ils trouvent que ce qui se dit ou se fait en dehors de ces quelques figures de proue n'est pas rigoureux.
Je commence à me demander s’il n’y a pas aussi, quelque part, un effet parasite lié à la notoriété de ces figures. Presque toute la présente discussion tourne autour de la TeB et, dans une moindre mesure, de Gérald Bronner. Je n’ai pas lu de commentaire sur des youtubeurs comme ChrisMich d’
Hygiène mentale ou M-Gigantoraptor qui, pourtant, continuent à bosser et à produire dans leur coin. Le milieu zététique n’a jamais été à l’abri du « star system », je l’ai déjà écrit. Ici, j’ai l’impression qu’on est face à un cercle vicieux : quelques-uns se détachent du lot pour diverses raisons (Bronner parce qu’il a grande ouverte l’oreille de médias complaisants, la TeB parce qu’il faut bien admettre qu’ils sont très doués pour mettre en scène ce qu’ils produisent), ce qui suscite l’admiration des autres qui, du coup, les citent abondamment… entretenant de ce fait leur mise en avant. Et ainsi de suite, d’autant plus facilement dans un système où c’est uniquement le volume (nombre de « likes », de « retweets », de visionnages…) qui détermine la notoriété.
Après, je ne vais pas commenter
ad nauseam la prose de Mendax. Ce n’est pas l’objet de mes interventions sur ce fil, qui consisterait plutôt à bien faire le distinguo entre les outils zététiques et les dérives du milieu zététique. Du reste, je trouve que se focaliser sur la seule personne de Thomas C. Durand (parce que Bronner évolue au mieux à la marge du milieu zététique et que Vled Tapas est de toute évidence très effacé par rapport à son acolyte) fait perdre de vue la réalité de ces dérives, en les réduisant à des facteurs qui peuvent alors être simplement mis de côté comme relevant de la psychologie d’un individu. Or, le problème de la récupération de la zététique à des fins partisanes est plus large (et autrement plus important) que de savoir si Thomas C. Durand est bien allé à la selle avant telle émission, était de bonne humeur ce matin-là, ou si les politiques de discrimination positive le font ièche.
Citer:
Cortex: Figure toi que j'ai relu hier soir l'article sur Peggy Sastre dont j'ai donné le lien plus haut et que tu sembles avoir apprécié.
C’est le cas. Je ne connais, du reste, pas la prose de Peggy Sastre, mais si ce qui apparaît dans l’article comme des citations de son papier dans
Slate (auquel je ne me suis pas référé) le sont effectivement, eh bien il y a de quoi avoir peur parce que tous mes voyants zététiques se sont mis au rouge presque immédiatement. Certes, cet article n’existait pas en décembre 2016 (si j’ai bien suivi), mais si le reste de ses publications est de la même eau, il semble en effet très surprenant que la TeB n’y ait rien décelé de suspect.
Citer:
Eh bien lors de cette deuxième lecture, je me suis rendue compte que je pouvais appliquer la conclusion de cet article à Mendax sans aucun problème. Je ne fais en fait que repiquer le contenu du papier et l'appliquer à ce que je crois percevoir de la TeB:
Pardonne-moi, mais je trouve que tu vas peut-être un peu vite en besogne. On tombe justement dans le débat « Mendax est ceci ou cela », propos qui n’est pas le mien. Étant assez largement isolé de ce qui se fait maintenant en zététique, je ne connais pas suffisamment la production de la TeB pour porter un tel jugement. Mais je doute quand même sérieusement que jouer «
sur l’indignation, l’agacement, l’intimidation, la victimisation et la peur » soit récurrent dans les œuvres de
la Tronche en Biais.
De surcroît, je trouve que la citation faite de David Graeber relève du syllogisme. On peut être irrationnel sans être fou. Chacun d’entre nous a régulièrement un comportement irrationnel.
Citer:
Si je suis personnellement idéologiquement proche de Monvoisin and co, je n'oublie pas que le fait de se servir de la zététique à des fins politiques n'est probablement pas la meilleure des choses qui soit. Pas plus pour Mendax que pour le Cortecs.
Nous sommes d’accord.
Citer:
D'où ma conclusion : les zététiciens ne peuvent en aucun cas prétendre à une quelconque objectivité puisque celle-ci n'existe pas. Ce n'est qu'un horizon, un idéal, un absolu, que l'on peut garder en ligne de mire. Dès lors qu'ils s'avancent sur ce terrain, ils sont dans l'idéologie exactement au même titre que les militants, qu'ils le veuillent ou non.
Ah mais je ne dis pas le contraire. Du reste, tendre vers l’objectivité relève surtout de la démarche scientifique et s’il existe une science politique, la politique
stricto sensu n’est pas une science. Du reste, il n’y a pas de « vérité » en politique. On peut y employer des outils zététiques pour questionner la pertinence de certains faits avancés à l’appui d’une opinion, mais c’est de pragmatisme dont le monde politique, plus que jamais écrasé par le carcan de l’idéologie, a besoin. Pas de zététique.
Citer:
Donner toute la place à Bronner ou choisir PS comme invité, c'est déjà politique en soi. Quel que soit le choix de l'invité, c'est politique.
Yes it’s fucking political ! comme le gueulait Skin sur un vieil album de Skunk Anansie. Du reste, rappelons ici que la démarche que sous-tend la zététique (apprendre aux gens à penser par eux-mêmes) n’est pas neutre, politiquement.
Citer:
Et je finis par trouver suspect que certains refusent de l'admettre.
Là encore, c’est un problème d’utilisateur, et non d’outil.
Citer:
Surtout, je ne vois pas comment sortir de cette contradiction.
Facile : en arrêtant de croire que la zététique a vocation à résoudre des problèmes de société. Ce n’est pas le cas. Ces questions sont politiques et n’ont pas de solution idéale, seulement des solutions « moins pires ». Au mieux les outils zététiques permettront-ils de démêler le vrai du faux sur certains points précis et factuels, mais certainement pas à prendre une décision objective conforme à une hypothétique « vérité ».
Et donc, pour répondre à ton interrogation : en arrêtant de mélanger les genres.
Citer:
Pour conclure et illustrer une dernière fois mon propos, j'ai envie de terminer sur cet extrait du live de la TeB avec Usul:
https://youtu.be/Twabfi5NuC4?t=1h40m19sQu'on ne vienne pas me dire ici que la réaction toute personnelle et toute irritée de Mendax est le fruit d'un comportement parfaitement rationnel et en dehors de tout champ idéologique.
Non, bien sûr. Et alors ? Thomas C. Durand n’est pas une machine, c’est un être humain comme toi et moi. Avec ses défauts, ses qualités, ses forces et ses faiblesses. Quelques fois, ces dernières prennent le dessus.
J’en profite pour ouvrir une brève parenthèse : j’ai toujours eu le sentiment diffus que les zététiciens étaient soumis à une sorte de bi-standard. Comme si, sous prétexte qu’ils se revendiquent d’une démarche rationnelle, la possibilité de réagir de manière humaine leur était refusée. J’avoue ne pas en saisir la logique. S’efforcer d’être rationnel ne fait pas de soi une machine.
Citer:
Si cette hypothèse s'avérait être juste, il faudrait alors - je crois - commencer à se demander pourquoi et s'il n'y aurait pas des raisons légitimes à ce que les intervenants ne se bousculent pas au portillon.
Sans doute. Mais sans écarter trop vite certaines raisons prosaïques et très classiques (manque de temps, incapacité à attirer de nouveaux « actifs », lassitude, etc.) dont les effets sont considérables (à l’échelle d’une association, du moins).
Et si le mal est réellement plus profond, je ne suis pas convaincu que la toute jeune « Fédération pensée critique », une émanation du Cortecs qui doit organiser des « assises de la pensée critique » en avril 2018, y change quelque chose. Sachant de quel côté vient l’initiative je dirais même « au contraire ».