Ar Soner a écrit:
Et d'ailleurs, tu noteras que ces explications sont fausses.
Dans le cas des lumières de Hessdalen, l'explication des poussières de scandium s'enflammant dans l'atmosphère n'est absolument pas l'hypothèse retenue majoritairement à l'heure actuelle (elle a même été débunkée assez vite)
Après, quelques rapides recherches, je ne trouve pas ça si clair, en fait. Sur le Wiki, c'est par exemple l'explication qui est donnée:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lumières_d%27Hessdalen
Et si tu regardes les commentaires sous la vidéo sur le site qui suit:
https://secouchermoinsbete.fr/79851-les ... -hessdalen, tu verras qu'ils sont assez intéressants et que l'un des internautes dit que sur le Wiki anglais, il est écrit que le phénomène n'a pas vraiment d'explication à ce jour.
Bref, je trouve que l'article de Topito résume trop pas mal les choses: "C'est ptêt les nuages, mais on n'est pas certain, en fait, et c'est un truc qu'on maitrise encore assez mal. En tout cas, il subsiste de la controverse et ce n'est pas une affaire complètement nette et classée".
Citer:
l'hypothèse majoritaire est qu'il s'agissait d'un ensemble d'observations de lumières naturelles (astres) ou artificielles (phares de voiture) dans la la plupart des cas. L'article de l'Encyclopédie en parle bien.
Je vais aller le lire, je n'y avais même pas pensé.
Citer:
De même, dans le cas des lumières de séisme, l'honnêteté aurait peut être demandé de préciser que l'existence de ces lumières est débattue et qu'il pourrait s'agir de simples observations de lumières de natures diverses, ayant lieu grosso-modo au moment d'un séisme.
Je le redis, pour moi, ces lumières existent. C'est leur nature qu'on ne connait pas. Pour le dire autrement: je ne vois pas de raison de douter des très nombreux témoignages qui les décrivent. Et je ne saisis pas pourquoi l'article devrait écrire le contraire. Quand bien même ces lumière seraient "de simples observations de lumières de natures diverses, ayant lieu grosso-modo au moment d'un séisme", elles ne sont pas des hallucinations, a priori. En tout cas, quand je regarde
cet article de Sciences et Avenir et les autres que j'ai t'ai cités en source dans un précédent message, la question semble prise au sérieux et étudiée, plus que le contraire (le contraire étant ici: "les gens délirent, ces lumières n'existent pas ou sont des observations lambdas n'ayant absolument rien à voir avec le séisme en cours".
Metronomia a écrit:
Pour moi et avec ma perception personnelle des choses, dire que « on n'est pas sûr que ça existe » (ce qui est, là encore et j'insiste, le consensus scientifique sur ce sujet) ne veut pas dire qu'on va clore définitivement la controverse, ni empêcher les gens de s'intéresser au dossier. Au contraire, je trouve même que ce type de posture stimule davantage la curiosité scientifique et suscite plus l'envie d'investigation.
C'est en fait là que l'on diverge: car dans la logique de ce que j'écrivais ci-dessus, je n'ai pas l'impression, justement, que le "on n'est pas sûr que ça existe" soit le consensus scientifique sur le sujet? Pas au regard des élements que j'ai trouvés sur Google en tout cas, mais bon, j'en conviens, c'était un peu une recherche à la va-vite.
Citer:
Surtout qu'il y a une différence nette entre la posture du « on n'est pas sûr que ça existe » (comme pour les lumières de séisme) et celle du « on n'a vraiment pas de raison scientifique de penser que que ça existe » (comme pour les licornes, les schtroumpfs ou la probité déontologique de Darmanin).
Merci pour le fou rire!
Citer:
La première incite à continuer la recherche et à en savoir plus sur la nature du phénomène ; la seconde, en effet, peut avoir un caractère plus incitatif à passer à autre chose (ce qui peut se comprendre : si tous les biologistes devaient parcourir les endroits les plus reculés du globe à la recherche des potentielles licornes qui y seraient cachées, ça serait un peu un gâchis de ressources). Ce qui n'empêche pas, si jamais on faisait une découverte scientifique qui remettait les choses en perspectives, de ressortir le vieux dossier des licornes pour l'éclairer sous un nouveau jour et voir s'il n'a pas des choses intéressantes à en tirer.
Je pense très sincèrement que la façon dont on aborde les choses et le regard que l'on pose dessus influent grandement sur les résultats et conclusions que l'on trouve. Si tu penses qu'un phénomène n'existe probablement pas, tu n'auras pas du tout la même démarche intellectuelle pour comprendre son origine (puisque tu ne croiras même pas à son existence). Pour illustrer très concrètement (et faire un crossover avec un autre topic): si on revient un instant sur les violences conjugales et/ou les agressions sexuelles, on voit très clairement à quel point, quand les témoignages des victimes sont mis en doute d'emblée, c'est rapidement la débandade dans l'enquête par la suite. Car pourquoi les gendarmes ou policiers tenteraient de trouver des preuves alors qu'ils sont convaincus que Madame est une affabulatrice vengeresse? Toute cette façon de voir va nécessairement orienter grandement les investigations. Bah pour moi, là, c'est la même chose mais sur un sujet plus trivial. Si tu penses d'emblée que ces lumières n'existent pas, tu vas a priori investiguer dans ce sens. Tu chercheras certainement des explications autres/des causes extérieures, etc., au phénomène. Alors que si tu décides d'accorder foi au truc, là, tu vas très certainement avoir une vraie démarche scientifique, en faisant des hypothèses sur le phénomène en tant que tel, et non pas sur le fait qu'il n'existerait pas (ce qui annihile quand même pas mal la recherche puisqu'on n'étudie ici pas du tout l'objet en tant que tel mais qu'on focalise sur l'environnement extérieur, qui n' a possiblement pas de rapport avec la choucroute).
Je ne sais pas du tout si je suis claire?
C'est en tout cas très clair dans ma tête mais vraiment pas facile de l'expliquer par écrit. Pour le dire autrement et de manière résumée, pour moi, c'est une certitude que la façon dont on regarde les choses est créatrice et influe très directement sur lesdites choses.