J'ai retrouvé d'où vient cette histoire de Malouine : un message posté sur djiboutweb...
http://www.djiboutiweb.net/forums/viewt ... p?pid=1647Citer:
OCELOT
Nouveau membre
Date d'inscription: 24-11-2008
Messages: 1
Re: suis nouvelle ... ki à vécu vers 1954/56 a djibout'?
Bonjour à Tous,ceux qui sont encore la bas,et ceux qui sont de retour,jeunes comme anciens.moi ,je suis du 2eme groupe.J'ai vécu au pays des AFARS et des Issas de 1970 à 1972.J'ai consulté vite fais le site,et je suis resté en extase sur l'histoire du CDT COUSTEAU. ELLE EST vrai,à cette époque le Dragueur LA MALOUINE a accompagné le CDT Cousteau.
C'est ainsi que j'ai pu cotoyer deux grands explorateurs,chacun dans leurs domaines,Haroun TAZZIEF et CDT Cousteau,a cette période là,il y eu Adamo et aussi Joe Dassin mais dans un autre domaine.Je faisais partis de L'UNité Marine DJIBOUTI basé ESCALE MARINE,Patron du LCM 1088 Ocelot.au bout de la jetée.
Je ne suis jamais retourné,j'y ai laisser un morceau de ma vie.
Tadjoura,obock,Les Iles de Maskali,Le Goubet et l'ile du diable,lacs Abbe,assal,Palmier en zinc,place Menelik,et l'Ethiopie,Addis Abbeba,Asmara,si vous allez,dans cette ville,penser a y acheter,LE SOLEIL D'ASMARA.Cela fera plaisir à vos épouses,où autres.
Il n'y a peut être plus que 7 quartiers,mais a cette période,le quartier 13 nous était interdit.Il y a peu t être des anciens de cette période sur ce site,j'étais connu sous le pseudo de HADOCK.
Pour les gens de cette période il y avait la célébre FANTA.
D'avance merci,si j'ai des réponses,heureux d'avoir découvert par hazard ce site.
Dernière modification par OCELOT (24-11-2008 16:49:23)
1970-1972, cela correspond
tout juste à la bonne époque pour que Cousteau ait pu démentir la rumeur dans son livre de 1971, comme le suggère l'IVC. Cela contredit par contre forcément la version des faits qui voudrait que l'incident ait eu lieu en 1986.
J'ai aussi trouvé un site qui prétend que l'évènement a eu lieu en 1978 (peut-être une faute de frappe à 1987 ?) :
http://www.commando-air.fr/72.htmlCiter:
Nous sommes a DJIBOUTI
Magnifique pièce d'eau bleu sombre aux allures lacustres, le Goubet-Al-Kharab est l'extrême pointe du Golfe de Tadjourah, qui vient mourir non loin du Lac Assal et de la zone volcanique de l'Ardoukoba dans un impressionnant décor de montagnes arides.
Accessible par la piste qui le domine ou en bateau, le Goubet a toujours pâti d'une réputation maléfique.Il est difficile, encore de nos jours, de convaincre un pêcheur Djiboutien d'y pénétrer avec son embarcation.
La légende veut en effet qu'en des temps reculés il y ait eu en cet emplacement, que l'on appelle maintenant "le gouffre des démons", une"grande montagne couronnée de feu" qui aurait disparu sous l'invasion des eaux dans une confusion indescriptible. Depuis, les abîmes du Goubet seraient fréquentées par des démons qui tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'aventurer sur ces eaux.
En fait, si personne ne s'est fait "tirer par les pieds" vers les profondeurs du Goubet, personne ne rejette plus la possibilité qu'il existe des spécimens de la faune sous-marine d'une taille particulièrement imposante ( raies mantas, requins...).
Le site, il faut l'avouer, a de quoi frapper l'imagination et impressionner les âmes sensibles et les esprits simples : vingt kilomètres de long, dix de large, la baie est entièrement cernée de montagnes abruptes qui dévalent directement dans les eaux, d'une hauteur de 600 mètres à une profondeur de 200 mètres. Dans la passe qui commande son accès, il règne, sauf à l'étale, un violent courant qui peut atteindre huit nœuds et former selon les conditions météorologiques, un mascaret avec des creux allant jusqu'à quatre mètres. Il n'est pas question alors, à moins de posséder un bateau très sûr et très rapide, d'accéder au Goubet ou d'en sortir en dehors des heures d'étale.
A noter enfin, à l'intérieur du Goubet," l'Île du Diable " (encore un nom rassurant) , ancien cratère sous-marin au sommet duquel on a trouvé des huitres fossiles.
Il a était prouvé scientifiquement, que les poissons du GOUBET étaient plus gros à âge égale que les autres poissons de la même espèce dans le reste du littoral corallien de Djibouti.....
POURQUOI???????
Comme je l’explique plus haut, les courants sont dans le sens de l’entrée du Goubet, très violents, ce qui permet aux poissons d’y pénétrer mais les empêchent de ressortir.
La concentration de la faune et donc très importante, ce qui permets aux prédateurs présents de se nourrir plus facilement.
Le Goubet est un volcan immergé, la principale raison réside dans le fait que des éruptions volcaniques mineures, sous marine, régulières, contiennent de l'acide chlorhydrique (HCl), de l' hydrogène sulfuré (HF), du fluorure de silicium (SiF4), de l'oxyde de carbone (CO) et plus...
Ces sels et les dérivés de ces acides forment des cristaux en suspension, qui, ingéré par les espèces vivantes notamment les poissons, activent leur croissance.
En 1978, l’équipe Cousteau y avait descendu une cage anti requin chargée d’un chameau éviscéré. A la remontée la cage était vide et complètement détruite. Confortant et colportant la légende, qu’il existerai dans les fonds un monstre marin.
Malheureusement craignant pour l’image de leurs pays, les autorités Djiboutiennes ont expulsé l’océanographe et empêcher à tout jamais la possibilité d’éclaircir ce phénomène.
Des légionnaires de la 13 ème DBLE, ont placé au bord du Goubet, une ligne de fond en câble de remorquage avec à son extrémité un gros trident forgé ou était accroché les restes d’un mouton. Le tout arrimé à un treuille vissé sur le plateau arrière d’un GBC.
Dans la nuit la ligne s’est tendue. Il a fallut toute la puissance du camion pour éviter qu’il ne glisse à l’eau. Le tir fort c’est arraché du plancher et tout est parti à l’eau. Cette histoire à était vécue par l’adc Varésano et sa section génie. Elle est consignée sur le carnet de marche de la 13 ème. On parle d’un requin marteau de plusieurs tonnes.
Jusqu’à aujourd’hui les recherches océanographiques dans cette endroit son strictement interdites.
Les plongées dans ces eaux sont très impressionnantes. Le fond est tapissé de lave et donc noir comme de l’ancre et les poissons y sont vraiment plus gros qu’ailleurs.
Histoires vécues. J’ai personnellement plongée dans le Goubet, face à l’île du diable, je suis resté à peine 5mn dans l’eau, mort de trouille.
Je suis en train d'écrire à Michel Raynal.
Je rappelle que si l'un d'entre vous possède ou peut emprunter l'ouvrage suivant, son aide serait la bienvenue :

Citer:
COUSTEAU, Jacques-Yves, et Philippe DIOLE
1971 La vie et la mort des coraux. Paris, Flammarion : 42.