Ar Soner a écrit:
Kusche n'avait pas de raison particulière pour se pencher sur l'affaire de l'émission radio de Byrd, puisque celle-ci n'a rien à voir avec le triangle des Bermudes.
Ah bon ? Vu l'énormité de la chose j'aurais cru qu'on pouvait un tant soit peu la contester. Surtout quand cette histoire de survol sert à la thèse de Berlitz qui explique que les disparitions dans le triangle des Bermudes est une distorsion temporelle.
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Berlitz avait donné les références précises de bateaux supposés avoir eu des accidents dans le triangle des Bermudes, navires qui se sont révélées après enquête n'avoir jamais existé.
Pour certains bateaux. En effet, il a pu négliger de faire des recherches approfondies. Mauvais point pour lui, une enquête se doit d'être absolument rigoureuse et quand on ne sait pas, on dit qu'on ne sait pas ou qu'on a rien trouvé au lieu d'inventer des histoires. Mais il m'est difficile d'en déduire pour autant que toutes les autres disparitions de navires ou d'aéronefs sont forcément fausses.
Mais sur la liste assez complète qu'il présente en tableau dans " Sans traces", sur les disparitions d'avions et de navires on peut dire au contraire qu'il manquait des avions.
Un coup il en met trop, un coup il en oublie.
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Je trouve également la forme du témoignage un peu douteuse : les détails sur le caractère vif et enjoué d'Emily Ingram (!), l'allusion au fait que son métier de journaliste l'a entrainé à exercer sa mémoire (argument fallacieux au demeurant, et à plus forte raison pour un souvenir aussi vieux)... Ce sont des caractéristiques qu'on retrouve souvent dans la mauvaise littérature consacrée au paranormal, et je l'avoue, ça éveille ma méfiance.
...Et des caractériqtiques qu'on retrouve trop souvent dans les articles de la presse magazine quant le/la journaliste fait un portrait un peu trop complaisant d'une personnalité. Cependant ce que dit la personnalité est il forcément douteux ?
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Je ne sais pas quel âge avait Ingram quand elle a été rencontrée par Berlitz, mais je doute qu'elle était bien vieille en 1929 : elle était probablement encore une enfant à ce moment-là. On doit donc accepter que ce souvenir soit fiable et
extrêmement précis, alors qu'il vieux de 50 ans et qu'il a été recueilli par le témoin alors qu'il était encore gamin ?
Je veux dire, je suis complètement incapable de rapporter au mot près des phrases que j'ai pu entendre il y a 10 ans, alors ça... ça me dépasse un peu.
Emily Ingram avait 17 ans en 1929. Et on peut tout a fait bosser dans un journal à plus de 60 ans, demandez à Jean-François Kahn, à Serge July ou Jean Daniel par exemple. Ceci dit, même si son ce qu'elle raconte est précis, elle est loin de rapporter tous les mots de l'amiral Byrd.
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Sans oublier qu'on ne sait rien de la fiabilité d'Emily Ingram : en l'absence d'autres indices allant dans le sens de son témoignage, qu'est-ce qui nous qu'elle n'affabule pas, peut-être en toute bonne foi ?..
Tout a fait d'accord, rien ne nous le prouve. Rien ne prouve le contraire non plus.
Ce témoignage n'est qu'une information, à rapporter avec les réserves d'usages. Après c'est au lecteur d'en tirer les conclusions.
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Oui, enfin, on en très très loin des collines verdoyantes supposément décrites par Byrd : l'oasis de Bunger ressemble plutôt à
une vaste étendue de cailloux désertique.
Attention, je n'ai jamais dit que l'Oasis de Bunger était la terre qu'aurait survolé Byrd en 1929. Elle n'est pas du tout au même endroit. C'était juste histoire de dire pour info qu'il existait une région de l'Antarctique libre de glaces, même en hiver.
Existe il encore mieux à l'intérieur du continent ? Je n'en sais fichtre rien, je manque un tantinet de documentation là dessus.
Cette photo avec le lac est plus sympa que les collines je trouve
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