Ah ben c'est un début en effet !
Moi je ne saurai dire si je suis pessimiste ou optimiste en fait.
Je suis triste souvent, en ce moment, surtout quand je vois des infos comme sur le fleuve Oder où des milliers de poissons sont morts, ou que je vois les incendies et que je pense aux arbres et aux animaux qui meurent. Franchement, ça, ça me fend le cœur (oui, j'ai plus de compassion pour les animaux et les arbres que pour mes semblables... faut que je travaille là-dessus vous pensez ?...
).
Après... sur le côté plus "globale" de la chose... déjà, je suis croyante (dans le sens, j'ai la foi dans le fait que l'on est pas "tous seuls", qu'il y a d'autres dimensions, que la mort n'est pas une fin mais un début, qu'il y a d'autres dimensions, que ce passage terrestre est une forme d'école etc... ) du coup, ça modifie nécessairement ma perception des choses, par rapport à une personne non croyante.
ça ne veut pas dire que ça m'incite à polluer à mort en mode YOLO rien à foutre. Au contraire, dans le sens où pour moi tous sont liés au "Grand Tout", et que de fait, le mal que l'on fait à n'importe quelle créature dans l'Univers, à la Planète etc... c'est à nous-mêmes qu'on le fait (bon, ça ne veut pas dire non plus que je ne fais un peu de dissonance cognitive quand je me fais agresser par une bande de moustiques assoiffés de sang, mais bon... je suis pas Bouddha non plus...
)
Mais je suis convaincue que ça m'aide, forcément oui.
La spiritualité est un chemin vers plus de compassion, mais aussi plus d'acceptation, de résilience, de pardon, de détachement aussi... ça ne veut pas dire que qu'on devient sage en 10 minutes, rien qu'en lisant un bouquin, et qu'on atteint l'illumination en claquant des doigts hein. ça se fait pas comme ça.
Mais ça veut dire qu'on prend le chemin quoi.
Et forcément, ça aide à s'aider à gérer son anxiété, quelle qu'elle soit. Même s'il y a des moments et des choses plus dures à gérer que d'autres. Mais je suis persuadée que c'est mieux avec que sans, personnellement.
Et puis, encore une fois, pour paraphraser ce grand sage qu'est Gandalf... je me dis aussi que nul ne connait toutes les fins.
Donc bon, on ne peut pas tout c'est sûr, mais je me dis que si on part du principe que tout est foutu, et bien tout sera foutu (un peu comme quand on commence un examen en se disant "je suis nul, je vais me planter" ben forcément, on se plante).
Donc je pense qu'il faut à la fois être dans une démarche de faire mieux, de s'améliorer, voir d'être actif à son niveau, à la manière qui nous sied et nous parle... mais en même temps, de prendre du recul et de faire ce qui est juste sans s'attacher au résultat, qui lui ne nous appartient pas à titre individuel.
C'est compliqué tout ça...