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Chevaux mutilés : l’inquiétude gagne du terrain
Les mystérieuses attaques de chevaux et poneys à l’arme blanche se sont intensifiées ces derniers jours en France, portant le bilan à une trentaine d’équidés tués et mutilés depuis le début de l’année. En Moselle nord et du côté de Tucquegnieux, les propriétaires ont pris des mesures inédites pour protéger leurs bêtes.
Par Catherine ROEDER - Hier à 17:00 | mis à jour à 20:14 - Temps de lecture : 2 min
L’inquiétude des propriétaires de chevaux grandit au fur et à mesure que le bilan s’alourdit. Depuis le début de l’année, une trentaine de chevaux et poneys ont été tués à l’arme blanche, mutilés, un peu partout en France, victimes d’actes barbares et ciblés.
Toutes les régions sont touchées : Finistère, Deux-Sèvres, Puy-de-Dôme, Seine-Maritime, Eure-et-Loir, Vaucluse, Jura, Allier et Moselle où le 12 février dernier, un cheval de quatre ans avait été retrouvé mort au lycée agricole de Château-Salins , son oreille droite découpée « chirurgicalement ».
Dispositions inédites
Alors que le phénomène semble s’intensifier ces dernières semaines dans tout l’Hexagone, qu’ un portrait-robot d’un des agresseurs présumés, repéré dans l’Yonne, circule , certains propriétaires de chevaux du nord mosellan et de Meurthe-et-Moselle ont pris des dispositions inédites pour protéger leurs équidés.
« On a commencé à installer des lumières à détecteur de présence un peu partout dans l’écurie, le chien reste présent toute la nuit et on a posé des cadenas sur les portails. Mais je suis surtout inquiète pour mes poulinières qui sont en liberté à Garche. J’ai contacté la gendarmerie d’Hettange-Grande pour qu’ils intensifient les rondes dans le secteur afin d’être un peu plus rassurée. On attend encore quelques jours et si les attaques continuent de se multiplier, alors nous mettrons tous nos chevaux à l’abri », explique Virginie Venon, responsable du centre équestre de Thionville-Manom.
« Il ne faut pas tomber dans la paranoïa »
« Les patrouilles sont sensibilisées et effectuent des surveillances renforcées sur les zones où il y a des chevaux. Ils sont chargés notamment de repérer tout individu ou véhicule potentiellement suspects », confirme un gradé de la compagnie de gendarmerie de Thionville.
À Tucquegnieux, en Meurthe-et-Moselle nord, le cavalier professionnel Guillaume Licardi a lui aussi pris des mesures drastiques pour protéger ses chevaux. « Nous avons pris la chose très au sérieux dès que les mutilations ont commencé en alertant tout le monde, nos cavaliers, les voisins… Nous avons installé des caméras de chasse avec détection dans nos parcs, ce qui nous permet d’avoir une surveillance 24 heures sur 24 et des pancartes sur les clôtures indiquant la présence de caméras. On essaie de s’équiper au mieux, ça rassure. Mais attention, il ne faut pas tomber dans la paranoïa non plus. »
https://www.republicain-lorrain.fr/faits-divers-justice/2020/08/30/chevaux-mutiles-l-inquietude-gagne-du-terrainCiter:
Mutilation de chevaux : inquiets, les propriétaires de chevaux dans le Gard organisent des rondes
Les mutilations de chevaux se multiplient en France depuis plusieurs mois. Le week-end dernier, une jument a été éventrée à Puyvert dans le département voisin du Vaucluse. Dans le Gard, les propriétaires de chevaux craignent que leurs animaux subissent le même sort.
Publié le 30/08/2020 à 16h18
Les actes de cruauté sur les chevaux se multiplient depuis plusieurs mois en France. Depuis le début de l'année 2020, des dizaines de bêtes ont été victimes de mutilations, voire tuées. Dans la plupart des cas, l'une des oreilles de l'équidé est sectionnée.
A ce jour, le motif des agresseurs n'est pas connu : selon les théories les plus plausibles, il pourrait s'agir d'un rite, d'une dérive sectaire ou encore d'un défi lancé sur Internet.
Le week-end dernier, une jument a été éventrée à Puyvert dans le département du Vaucluse. De quoi réveiller l'inquiétude des propriétaires de chevaux du Gard, département voisin, qui se mobilisent.
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Les chevaux du Gard, menacés ?
Les chambres d'agriculture d'Occitanie recensaient près de 45 000 équidés sur la région en 2018, dont une grande concentration dans le Gard. Pas impossible donc que les établissements équins gardois soient la cible de prochaines attaques malveillantes.
Samedi soir, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux et ont été relayées par de nombreux propriétaires de chevaux du Gard. Elles laissaient entendre que de nouvelles mutilations avaient été perpétrées dans le département. "Un groupe de mecs à pied vers le centre équestre de Meynes, attention aux chevaux", dit un post sur Facebook. "Attention, mutilation de chevaux sur Nîmes hier soir + clôtures coupées sur Bellegarde. Ouvrez bien les yeux !!", prévient un autre.
Contactée par téléphone, la gendarmerie du Gard confirme ce dimanche qu'il y a bien eu une tentative d'agression sur des équidés la nuit dernière sur la commune de Laval-Pradel, mais n'a pas été informée d'autres incidents. "Nous sommes conscients de l'ampleur du phénomène et nous mettons tout en oeuvre pour lutter contre de nouvelles mutilations", nous explique-t-on. "Mais nous demandons aux propriétaires de chevaux de prévenir leur gendarmerie de secteur lorsqu'ils sont victimes de tels faits et de ne pas relayer des rumeurs sur les réseaux sociaux." Le ministre de l'agriculture Julien Denormandie est également mobilisé sur le sujet. Il s'est d'ailleurs rendu vendredi en Saône-et-Loire pour rencontrer des éleveurs.
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Les propriétaires de chevaux organisent des rondes
Face à l'inquiétude grandissante des propriétaires de chevaux, un Gardois a lancé un appel sur Facebook ce week-end. Il propose aux établissements équestres et propriétaires privés de "faire des rondes à tour de rôle" pour éviter un nouveau drame.
"J'ai créé un groupe Facebook et des centaines de personnes y ont adhéré", explique-t-il, avant d'ajouter : "Les gens ont peur pour leurs chevaux, mais le but n'est pas de créer un effet de panique : il faut être solidaires et vigilants tous ensemble."
Depuis samedi soir, des rondes sont donc spontanément organisées par secteur. "On encourage les gens à y aller par groupes de deux ou trois. Rien qu'hier, certains nous ont signalés des véhicules et des groupes de personnes suspects à proximité des chevaux", poursuit l'instigateur du groupe Facebook.
Le propriétaire de chevaux incite également ses voisins à se rapprocher de leurs mairies pour prévenir d'éventuels incidents. "L'idée, c'est que la police municipale puisse également exercer une surveillance. Mais nous espérons vraiment que ce phénomène va vite s'arrêter."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/gard/nimes/mutilation-chevaux-inquiets-proprietaires-chevaux-gard-organisent-rondes-1867414.htmlJ'aime bien les appels au calme "ne pas tomber dans la paranoïa", "ne pas intervenir"... Comme si un éleveur/cavalier allait son cheval se faire blesser ou tuer sous ses yeux sans intervenir...
Est-ce qu'on demande aux parents de laisser se faire enlever à la sortie de l'école, au calme ?... Ils sont pas sérieux franchement...
En attendant, vulgaires copieurs en mal de sensations fortes ou vrais psychopathes et/ou tenant d'un rite obscure (personnellement, je pencherais plus dans ce cas-là à un rite néo-païen abâtardi à la sauce internet qu'à du satanisme), bien sûr que ça va finir qu'il y en a un qui va manger du plomb.