Les esprits peuvent-il se montrer violents ?
Certains d’entre vous connaissent peut-être l’affaire du poltergeist (esprit frappeur) d’Arc-Wattripont : en 1993, en Belgique, une famille apeurée
et dix gendarmes appelés à la rescousse assistent à des scènes véritablement effrayantes au sein de l'habitation : meubles et bibelots qui valdinguent, tables et armoires qui se déplacent, bris de vitres, matelas en lévitation, cadre de lit explosé, téléphone arraché de la prise et projeté à travers la pièce, les bouquins qui fusent depuis les étagères. La totale ! Une affaire vraiment traumatisante pour les témoins de ces manifestations et particulièrement « sensationnelle » du fait de la présence des gendarmes (dont certains, paraît-il, ne s’en sont jamais remis).
Un journaliste arrivé sur place se souvient :
« Je suis resté plusieurs heures à une centaine de mètres. J’ai entendu des bruits effrayants. Comme si on tapait avec des chaînes sur de grandes tôles. Cela vibrait. J’avais l’impression que les murs se déformaient. » Son premier article fait l’effet d’une bombe et le Parquet de Tournai décide d’ouvrir une enquête. Ci-dessous, l’une des photos judiciaires prises à l’époque, qui donne une idée de la violence de la « chose ».
Lamart, mon ami, j’attends ta réaction sur cette affaire ! Pas très scientifique, tout ça, hein...