Afin d'alléger l'ambiance de ce topic, je vous propose cette image d'un mignon petit cochon d'Inde portant de drôles de lunettes. N'est-il pas cocasse ?



A ceux qui (comme moi) ont percé à jour la vraie nature des cochons d'Inde : la rancune et la colère attisent sa soif de sang et de destruction. Ne le provoquez pas.

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Ya plus qu'à imaginer les cochons d'Inde avec la taille et la force du T-Rex, pour se faire peur !

Mais quand même. Infliger une telle torture, c'est inhumain : je plains beaucoup les lunettes.

rrh rrh rrh

Sans vouloir rallumer le débat en ce réveillon (surtout que je ne vais pas tarder à passer à table avec ma famille), pour l'année qui vient, je m'engage à ne plus consommer de viande de jeunes animaux, tels que agneaux, veaux, porcelets, etc...

Ce qui ne changera pas grand chose, en fait , mais j'ai déjà réduit ma consommation de viande depuis quelques années - pas forcément pour des questions éthiques (même si je considère qu'il faut faire souffrire le moins possible les animaux, et c'est une position qui existe déjà dans la Kasherout), mais aussi pour des questions "d'économie écologique" (entre l'élevage et l'agriculture, quel est le mode de subsistance le plus rentable ?), et aussi parce que je ne suis plus convaincu que les adultes, surtout les hommes, aient besoin de protéïnes animales dans leur alimentation.

Sur ce, je vous souhaite un bon réveillon, que ce soit avec du magret de canard confit au foie gras d'oie, un gratin de tofu fantaisie farci aux noisettes, des tranches de saumon nappées de champagne ou des pommes de terre dauphines avec leur coulis de framboise.

Pdt dauphine au coulis de framboise, miam miam...

Pourquoi de jeunes animaux spécifiquement ?


En même temps... je ne connais personne — même pas le carnivore le plus acharné — qui irait affirmer que la souffrance animale est souhaitable ou bénéfique au cours de l'abattage.

Le fond du souci vient à mon sens du fait que l'acceptation de la viande comme un produit de consommation courante (donc à bas prix) induit logiquement le système que nous connaissons. Il est n'est pas possible pour les structures de la chaîne [ élevage -> abatage ] de produire au bas coût exigé par les grandes enseignes de distribution et les consommateurs, tout en restant économiquement rentable et en considérant le bien-être animal. C'est donc ce dernier paramètre qui sert de variable d'ajustement.

Personne ne souhaite la souffrance animale. En revanche, peu de gens semblent prêts à payer leur barquette de jambon plus chère ou à s'adapter pour réduire la part des produits carnés dans leur régime alimentaire.


On exagère souvent les besoins en protéines du corps humain...

J'ai par exemple longtemps pensé qu'il n'était pas possible d'être un sportif de compétition tout en étant végétarien, tant les manuels de nutrition sportive insistent sur les apports massifs de protéines (animales !) que le métabolisme d'un athlète de haut niveau exigerait.
C'est en fait une idée reçue : les études scientifiques sur le sujet (notamment Apport en protéines : consommation, qualité, besoins et recommandations de l'AFSSA, qu'on peut trouver gratuitement en un clic sur le net) montrent clairement et chiffres à l'appui que ces besoins sont tout à fait exagérés. Une consommation occasionnelle voire très faible de produits carnés est tout à fait compatible avec une activité sportive, fut-elle de haut niveau.

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Parce que c'est mignon, voyons


En même, on peut tout-à-fait être végétarien et se bâfrer de protéines animales, ne serait-ce qu'en fromages et autres produits laitiers, en blanc d’œuf ou en divers dérivés de Whey...

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Bof : j'ai du mal à trouver les porcelets mignons.

En fait, ça n'est pas très rationnel de ma part, mais c'est l'idée de manger des animaux qui ne sont pas arrivés à maturité qui me gêne. Les prendre au berceau pour les transformer en chair à saucisse ou en steaks frites sans qu'ils n'aient pû connaître 4 ou 5 transhumances et quelques gaillardes saillies, ça me fend le coeur.
Evidemment, je parlerais de jeunes animaux d'espèces sauvages peu répandues, je pourrais évoquer le problème du renouvellement des générations, mais les vaches, les porcs ou les moutons ne sont pas exactement en voie de disparition (ou alors seulement certaines variétés des ces espèces, tout au plus).

C'est vrai ? Regarde-moi cette petite bouille, pourtant !

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

...et c'est comme ça que j'ai décidé de manger Médor.

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Sage à ses heures, idiot le reste du temps.
Horaire inconnu.

Si ça peut te rassurer, ce n'est pas forcément plus irrationnel dans le fond que l'anti-spécisme qui postule sur des bases arbitraires que certains êtres vivants se tuent (les plantes, les champignons) et pas d'autres (les animaux)...


L214 a souvent recours à des images de mignons petits animaux se faisant des câlins, de façon à persuader l'internaute moyen que ces bestioles sont trop choupies pour être tuées.

Allant au bout de cette idée, je déclare donc que ce chien mérite d'être abattu et mangé :



Bon... Il faut avouer qu'il n'est pas très appétissant.

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