Cid Picador a écrit:
pour l'année qui vient, je m'engage à ne plus consommer de viande de jeunes animaux, tels que agneaux, veaux, porcelets, etc...
Pourquoi de jeunes animaux spécifiquement ?
Cid Picador a écrit:
(même si je considère qu'il faut faire souffrire le moins possible les animaux, et c'est une position qui existe déjà dans la Kasherout),
En même temps... je ne connais personne — même pas le carnivore le plus acharné — qui irait affirmer que la souffrance animale est souhaitable ou bénéfique au cours de l'abattage.
Le fond du souci vient à mon sens du fait que l'acceptation de la viande comme un produit de consommation courante (donc à bas prix) induit logiquement le système que nous connaissons. Il est n'est pas possible pour les structures de la chaîne [ élevage -> abatage ] de produire au bas coût exigé par les grandes enseignes de distribution et les consommateurs, tout en restant économiquement rentable et en considérant le bien-être animal. C'est donc ce dernier paramètre qui sert de variable d'ajustement.
Personne ne souhaite la souffrance animale. En revanche, peu de gens semblent prêts à payer leur barquette de jambon plus chère ou à s'adapter pour réduire la part des produits carnés dans leur régime alimentaire.
Cid Picador a écrit:
et aussi parce que je ne suis plus convaincu que les adultes, surtout les hommes, aient besoin de protéïnes animales dans leur alimentation.
On exagère souvent les besoins en protéines du corps humain...
J'ai par exemple longtemps pensé qu'il n'était pas possible d'être un sportif de compétition tout en étant végétarien, tant les manuels de nutrition sportive insistent sur les apports massifs de protéines (animales !) que le métabolisme d'un athlète de haut niveau exigerait.
C'est en fait une idée reçue : les études scientifiques sur le sujet (notamment
Apport en protéines : consommation, qualité, besoins et recommandations de l'AFSSA, qu'on peut trouver gratuitement en un clic sur le net) montrent clairement et chiffres à l'appui que ces besoins sont tout à fait exagérés. Une consommation occasionnelle voire très faible de produits carnés est tout à fait compatible avec une activité sportive, fut-elle de haut niveau.