tapioka a écrit:
Désolé pour les "é / er", j'ai beau me relire, je les vois jamais, alors que je ne vois que ça chez les autres.
Excusez aussi la pauvreté de mon vocabulaire par rapport aux autres, je ne suis plus trop un lecteur de romans, et ça se ressent dans ces cas là.
Honnêtement, la "pauvreté de ton vocabulaire" ne m'a pas frappé du tout – en fait, je n'y ai même pas fait attention.
Ton style est juste plus concis et plus incisif que celui d'Alecto ou de Herr Magog. Cela dit, tu arrives malgré tout à installer une ambiance et à créer du suspens - les écueils typiques à éviter quand on adopte ce type d'écriture.
Quand aux fautes d'orthographe... Je n'ai rien remarqué non plus.
(Et si tu regardais les horribles erreurs de concordance des temps passé simple/imparfait qui se sont glissées dans ma dernière nouvelle, tu aurais nettement moins de scrupules...
)
Ar Soner a écrit:
J'ai du mal à synthétiser, et mon idée était vraiment de juste faire une scène. Le background me semblait complètement inutile puisque je voulais m'essayer à un huis clos en faisant passer quelques émotions. J'avais une idée sur le pourquoi du comment de la bestiole, mais je me voyais pas l'expliquer en 2 lignes, c'est une histoire à part entière. (oui je suis un peu fêlé)
C'est justement le petit twist des dernières lignes que je trouve terriblement frustrant... On aurait voulu en savoir plus.
Baba Yaga a écrit:
Bon, puisque tout le monde en parle, c'est vrai que dans la nouvelle d'Alecto la fin est très abrupte, on se demande un peu qui est ce Prince et quelle est cette malédiction.
Pour le coup, ça m'a moins interpellé dans la nouvelle d'Alecto que dans les deux autres. Peut-être parce que son scénario est moins original (j'ai déjà lu quelque part une histoire similaire, à propos d'une demoiselle apparaissant dans un miroir, et subjuguant celui qui la regarde), et qu'il se suffit davantage à lui-même.
Baba Yaga a écrit:
Je suis d'accord avec Ar Soner. D'ailleurs pour sa nouvelle je m'étais rendu compte qu'il essayait de donner des indices mais malgré tout j'avoue que je n'ai pas vraiment compris (la vieillle dame est prisonnière de sa maison, ou alors c'est un fantôme, c'est çà ?).
Pas exactement... Mais ma nouvelle aurait dû être beaucoup plus longue au départ ; comme j'avais dû la "compacter", les indices n'étaient pas forcément très bien introduits, je le reconnais. Je la ré-écrirai un jour où j'aurai un peu de temps.
Baba Yaga a écrit:
Le champ lexical doit correspondre à l'histoire et dans ton récit ça colle. Par contre ça m'a vraiment géné dans la nouvelle de Herr Magog, qui utilise un vocabulaire et des tournures un peu désuètes pour une histoire qui est, je crois, contemporaine.
Comme il l'a expliqué lui-même ci-dessus, ses nouvelles essayent d'adopter un style d'écriture similaire à celui des auteurs fantastiques du XIXème siècle... C'est en effet parfois un petit peu perturbant quand l'histoire se passe à l'époque contemporaine, mais je vois plutôt cela comme un exercice de style.