Jérimadeth a écrit:
Je t'avoue que j'aimerais que tu développes un peu plus ta critique des la mauvaise foie de Casaux. Je la préscent un peu, mais j'aimerais mieux la voir exposée (même si je sais que t'a surement mieux à faire
).
Je ne suis pas sûr que j'aurais des exemples précis là comme ça, à brûle pourpoint. Mais de manière générale, Casaux est très prompt à dénoncer le manque d'objectivité ou de scientificité de ses adversaires idéologiques, qui seraient selon lui pétris de pensée capitaliste occidentalo-centrée... Sachant qu'il est lui-même d'une objectivité et d'une scientificité douteuses, notamment dans sa vision des peuples premiers (vision que je qualifierai de
très personnelle), ça ne manque pas de sel.
Jérimadeth a écrit:
Ca apporte pas vraiment d'eau à la centrale hydroélectrique, mais ça permet de mieux centrer le personnage. Et je trouve quand même dingue sa capacité à ce mettre les gens à dos, même ceux de son propre camps.
Les accusations de transphobie et de collusion avec l'extrême-droite me laissent assez indifférent : l'idéologie actuelle de la gauche militante est telle que n'importe qui (y compris le plus à gauche de tous les gauchistes) peut se retrouver victime de ce genre d'accusations. Les
call-outs sont souvent balancés sur des bases extrêmement légères, un déshonneur par association (tu as parlé à quelqu'un qui connaît quelqu'un qui est lui-même d'extrême-droite) ou la simple expression d'un doute à l'égard d'un dogme idéologique peuvent suffire à se retrouver avec l'étiquette de facho.
En revanche, que Casaux se soit mis à dos une bonne partie de son propre camps, ce n'est pas vraiment surprenant. Casaux ne fait pas dans la nuance, il a un égo certain, et il ne nourrit absolument aucune bienveillance vis-à-vis de son interlocuteur (il n'admet pas la divergence d'opinion : si on n'est pas d'accord avec lui, c'est qu'on est un con ou un suppôt du capitalisme).
Il ne sait pas non plus se mettre entre parenthèses et juste
écouter. Comme je le disais ci-dessus, même lorsqu'il traduit un texte de l'anglais, il se sent obligé de mettre des "notes de traducteur" un peu partout pour dire qu'il n'est pas d'accord, que tel truc est faux, pour donner son petit avis...
En fait, lorsqu'on se sent au fond du trou, je ne suis pas sûr que lire les textes de Nicolas Casaux soit une bonne idée. Son état d'esprit est tellement négatif que cela transparaît dans sa prose, je trouve. Il y a d'autres intellectuels orientés collapso qui arrivent à parler de sujets graves sans renvoyer de telles ondes de négativités (Servigne, Bihouix, Giraud...).